Une équipe du ministère des Ressources animales et halieutique a organisé, mercredi 28 septembre 2022, à Soubré, une campagne de sensibilisation sur la rage, afin d’expliquer aux populations la gravité de cette maladie.
“Il faut nécessairement l’éradiquer, car une fois déclenchée, la rage ne se guérit pas, d’où la nécessité d’une forte campagne de communication et sensibilisation à la vaccination”, a justifié chef de service à la direction des services vétérinaires du ministère des ressources animales et halieutiques, le docteur Konan Valère.
La rage, a-t-il déploré, est “une tueuse silencieuse”, car elle est “une maladie méconnue et négligée des populations”. Il a fortement recommandé aux populations de Soubré la prévention par la vaccination des animaux de compagnie, en particulier les chiens, “principaux transmetteurs de la rage par morsure, le léchage ou les griffures”.
La couverture vaccinale des chiens contre la rage est de 12%, selon le spécialiste des ressources animales, soutenant que “ce taux est largement inférieur à la couverture vaccinale nécessaire à l’élimination de la rage qui est de 70% selon les normes internationales”.
“Dans le monde, 150 pays sont affectés par la rage, et 95% des décès occasionnés par cette maladie surviennent en Afrique. En Côte d’Ivoire, 12 cas de décès ont été enregistrés entre janvier et août 2022, dont deux cas d’enfants à Soubré”, a alerté la cheffe de la mission, Dr Zogbé Bérengère, médecin au centre antirabique de l’Institut de santé publique d’Adjamé.
Elle a insisté sur la nécessité d’éradiquer la rage, qui passe, selon elle, par “une bonne campagne de sensibilisation des populations”.
Le secrétaire général 1 de la préfecture de Soubré, Okou Paulin a salué l’initiative de sensibiliser les populations sur la rage, qui est “une maladie mortelle”. Il exhorter à un changement de comportement à Soubré en engageant les populations à la vaccination des hommes et des animaux.
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