Le Conseil national de la confrérie des chasseurs traditionnels Dozo Binkadi Vandougou de Côte d’Ivoire (CNCCTBV.CI) a initié une rencontre en vue de collaborer avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) pour renforcer la sécurité aux frontières nord du pays.
Cette rencontre s’est tenue, jeudi 3 octobre 2024 à Gouéya, sous-préfecture de Mahadianan Sokourani, dans le département de Kaniasso, région du Folon.
En présence du représentant du sage “Dozo Ba national” Fadjouma Bamba, de ses adjoints des 15 villages du canton Vandougou, et des délégations venues de plusieurs régions du pays (centre, ouest, est, sud-ouest), la confrérie a décidé de s’engager plus activement dans la sécurisation des frontières.
L’objectif est de fournir des informations sur des activités irrégulières dans la région, contribuant ainsi à la préservation de la paix et de la cohésion sociale.
Le président exécutif du CNCCTBV.CI, Noumoutié Koné, a exprimé sa gratitude au président Alassane Ouattara et au gouvernement pour la présence des forces républicaines sur les frontières nord.
Il a souligné l’importance pour les Dozos de participer à cet effort en partageant des informations vitales avec les FDS contribuant ainsi à la sécurité des personnes et des biens pour garantir une paix durable en Côte d’Ivoire.
Dans ce cadre, une délégation dirigée par Noumoutié Koné s’est rendue au camp des FDS à Gouéya pour proposer cette plate forme de collaboration.
Le lieutenant Bakayoko N., responsable du Groupement tactique interarmées (SGTIA) de Gouéya, a salué cette initiative et assuré la délégation de sa disponibilité à recevoir toutes les informations nécessaires à la sécurité.
Noumoutié Koné a également exhorté ses confrères Dozos à ne jamais entretenir de relations avec des trafiquants de drogues ou de médicaments contrefaits, et à ne pas posséder d’armes militaires. Il les a appelés à soutenir les FDS dans leur mission de sécurisation des populations.
Le représentant du chef du canton Vandougou, Sangaré Zoumana, a quant à lui rappelé que les Dozos, en tant que chasseurs et figures respectées dans leurs communautés, doivent jouer un rôle d’ambassadeur de la paix, en signalant toute présence suspecte dans les champs, forêts ou villages.
Le chef de la délégation de Soubré, Koné Mamadou, s’est dit satisfait des décisions prises et a encouragé ses pairs à mettre en œuvre ces mesures pour préserver la paix dans tout le pays, dans le respect des institutions de l’État.
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