L’Organisation interprofessionnelle ivoirienne de la mangue, dénommée ”Inter-mangue”, ambitionne de réduire les pertes post récoltes de la mangue à 20% cette année 2022 contre 40% enregistrées en 2021.
L’information a été livrée par le président de l’Inter-mangue, Pascal Honoré Nembélissini-Silué, lors d’une série de formation organisée les 24 et 25 mars 2022, respectivement à Ferkessédougou et à Sinématiali, rapporte une note d’information transmise lundi 28 mars 2022 à l’AIP.
Le formateur et consultant au Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricole (FIRCA), Pr Touré Abdoulaye, pour sa part, a expliqué aux acteurs de la filière mangue que les pertes post-récoltes constituent une fraction de la production de la mangue qui ne peut pas être exportée du fait de certains facteurs appelés défauts.
Ceux-ci sont liés, dira-t-il, à des phénomènes mécaniques comme les blessures sur les mangues, à des phénomènes biologiques tels que les piqûres de mouches de fruits et les champignons (infections fongiques).
Fort de cela, l’enseignant-chercheur à l’Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo a attiré l’attention des producteurs, des techniciens de récoltes, des pisteurs et des exportateurs sur les mauvaises pratiques dont les mauvaises manipulations des mangues qui, à terme, augmentent le taux de pertes post-récoltes.
Des pertes post récoltes de la mangue ont eu des conséquences considérables. Il s’agit notamment des interceptions de cargaisons en 2021, chiffrées à 22 et qui ont fait perdre aux producteurs ivoiriens la rondelette somme de 500 millions de francs CFA.
Malheureusement, ces interceptions n’ont pas été que pécuniaires, elles ont été aussi administratives car la Côte d’Ivoire est sous le coup d’un embargo lié à un grand nombre d’interception au mépris des règles de l’Union européenne (UE), qui ne tolère que cinq interceptions par pays exportateurs de mangue sur le marché européen.
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