Dans une décision judiciaire sans précédent, Devesa Mera Miguel Angel, leader présumé d'un réseau international de trafic de cocaïne, et ses complices ont été condamnés à 10 ans de prison ferme et une amende de 50 millions de Francs CFA chacun.
Par ailleurs, le cerveau du cerveau du réseau est condamné à payer la somme de 60 milliards de Francs CFA à l'État de Côte d'Ivoire qui s'est constitué partie civile. Cette condamnation marque la fin d'un chapitre sombre dans l'histoire du crime organisé, mettant fin aux opérations lucratives de ce réseau infâme. Cette annonce a été faite dans les locaux du pôle pénal économique et financier le mardi 07 mai 2024 par le procureur dudit pôle, KAMAGATE Née AMOATTA NINA CLAUDE MICHELE.
L'affaire, qui a captivé l'attention du public depuis son démantèlement spectaculaire en 2022 à Abidjan et San-Pédro, a finalement abouti à un verdict le mardi 07 mai 2024 après un procès qui a débuté le vendredi 22 décembre 2023 au pôle économique et financier sis à Abidjan-Cocody.
Les preuves présentées au tribunal ont peint un tableau glaçant des activités criminelles de Devesa Mera Miguel Angel et de sa bande, révélant un réseau sophistiqué opérant à l'échelle mondiale. Il s'agit de mille sept cent quatre-vingt-quinze (1795) plaques de cocaïne d'un poids de 2 tonnes 57 kilogrammes et 259 grammes (2057,259 Kg) qui ont été saisies à Abidjan et à San-Pédro.
Cette condamnation marque une étape importante dans la lutte contre le trafic de drogue à l'échelle internationale, mais les autorités restent vigilantes face à la persistance de ce fléau. Les efforts pour démanteler les réseaux de trafic et pour prévenir l'entrée de drogues illicites sur les marchés continueront avec une détermination redoublée.
« Je tiens à rassurer l’opinion nationale et internationale de la ferme volonté de mon parquet de lutter sans relâche contre le traffic de stupéfiants et de substances psychotropes, comme en témoignent les poursuites judiciaires engagées contre ces trafiquants. », a soutenu KAMAGATE Née AMOATTA NINA CLAUDE MICHELE.
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