Les parties prenantes ont déclaré, en outre, la nécessité de renforcer les capacités des acteurs de la chaîne pénale en matière d’enquête patrimoniale. Aussi, ils ont proposé la mise à disposition par les points focaux des textes législatifs et règlementaires de leurs pays avant la fin de l’assemblée générale.
Les parties prenantes ont, toutefois, proposé la mise en place d’un comité qui sera chargé d’examiner les textes pour les rendre conformes aux normes et standards internationaux, c’est-à-dire, vérifier si lesdits textes prennent effectivement tous les aspects liés au recouvrement, à la gestion et à la confiscation des avoirs.
Au cours de cette rencontre d’Abidjan, chaque délégation présente a fait le point sur l’existence ou non d’un organe de recouvrement dans son pays, le cadre juridique, les statistiques sur les avoirs recouvrés ainsi que sur la coopération internationale.
Il ressort de ces présentations qu’un nombre infime de pays disposent d’un organe de recouvrement effectivement opérationnel. Notamment, le Cabo Verde, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée-Bissau.
Il y a également des pays où la création de l’organe de recouvrement est très récente de sorte qu’il n’est pas encore opérationnel. Il s’agit du Burkina Faso, du Bénin et de la Guinée. La Gambie, le Liberia, le Sao Tomé et Principé, la Sierra Léone et le Togo ne disposent pas encore d’un organe de recouvrement.
Le réseau a également procédé au changement de son règlement intérieur. Le mandat de deux années de la présidence et de la vice-présidence étant arrivé à expiration, l’assemblée a procédé à leur renouvellement.
A l’issue des consultations, le Cabo Verde et la Guinée-Bissau, représentés respectivement par Kylly Fernandes et Graciano Da Silva Mango, ont été reconduits dans leur fonction présidentielle pour un second mandat de deux ans.
A la cérémonie de clôture le 9 décembre 2022, le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Economie et des Finances, Bamba Vassogbo, a salué la modification des statuts du Réseau qui ont permis d’adresser les questions essentielles devant permettre de faire d’Arinwa un centre d’excellence conformément à sa vision qui est de devenir à l’horion 2026, un réseau de référence, de coordination et de coopération internationale dans le cadre des actions de recouvrement des avoirs criminels.
Quant à la présidente d’Arinwa, Kylly Fernandes, Magistrat au Parquet du Cabo Verde, elle a été maintenue dans ses fonctions. La 10e édition de cette rencontre annuelle aura lieu en Gambie.
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