Le Jeudi 02 Février 2023, le Collectif des Docteurs Non-Recrutés de Côte d’Ivoire, a été contacté par un conseiller de M. ADAMA DIAWARA, pour prendre part à une rencontre le lendemain. Rassuré de la tenue effective des échanges entre la tutelle et les Docteurs à l’auditorium de la Primature, le Collectif a donné son accord.
Malheureusement, le Collectif a constaté que cette rencontre frisait un coup de communication de M. ADAMA DIAWARA, pour essayer de se repositionner au niveau de l’opinion. Devant la presse qu’il a fortement mobilisée, à cet effet, M. ADAMA DIAWARA a fait le procès du Doctorat ivoirien. Tentant une enième fois d’expliquer, en vain, la crise du Doctorat, il a encore vilipendé publiquement le corps enseignant et les Doctorats ivoiriens. Il a avancé que la course effrénée à l’argent de certains enseignants et l’envie de passer en grade au CAMES, sont des raisons de la prolifération incontrôlée des Docteurs.
Aussi a-t-il présenté l’école Doctorale comme la panacée magique de la crise du Doctorat. Par la suite la presse, gratifiée d’une somme de 2 millions de FCFA, a été congédiée.
S’attendant à des échanges véritables, le Collectif des Docteurs Non-Recrutés a constaté avec stupéfaction, la monopolisation de la parole par M. ADAMA DIAWARA pendant deux heures de temps. Puis il a accordé seulement 5 minutes de parole au Collectif des Docteurs Non-Recrutés avant de tirer ses conclusions.
De cette rencontre assimilable à une conférence de M. ADAMA DIAWARA, les Docteurs ont été informés que le concours de recrutement de 675 places se fera d’ici peu. Le recrutement par année de soutenance a été rejetée par M. ADAMA DIAWARA, qui dit vouloir recruter les meilleurs.
Le Collectif des Docteurs Non-Recrutés de Côte d’Ivoire ne constate, malheureusement, aucune évolution au niveau de la crise du Doctorat.
Il s’intrigue du refus de M. ADAMA DIAWARA de faire conjointement et en deux semaines, un recensement en ligne de tous les Docteurs Non-Recrutés de Côte d’Ivoire. Ce refus corrobore sa phobie de la politique de planification qui est pourtant la source de la crise du Doctorat.
M. ADAMA DIAWARA qui ne parvient pas à dire exactement le nombre de Docteurs Non-Recrutés en Côte d'Ivoire, avance qu'il y aurait 14 120 Doctorants.
Qui a dénombré ces 14 000 Doctorants?
Malheureusement, le Collectif a constaté que cette rencontre frisait un coup de communication de M. ADAMA DIAWARA, pour essayer de se repositionner au niveau de l’opinion. Devant la presse qu’il a fortement mobilisée, à cet effet, M. ADAMA DIAWARA a fait le procès du Doctorat ivoirien. Tentant une enième fois d’expliquer, en vain, la crise du Doctorat, il a encore vilipendé publiquement le corps enseignant et les Doctorats ivoiriens. Il a avancé que la course effrénée à l’argent de certains enseignants et l’envie de passer en grade au CAMES, sont des raisons de la prolifération incontrôlée des Docteurs.
Aussi a-t-il présenté l’école Doctorale comme la panacée magique de la crise du Doctorat. Par la suite la presse, gratifiée d’une somme de 2 millions de FCFA, a été congédiée.
S’attendant à des échanges véritables, le Collectif des Docteurs Non-Recrutés a constaté avec stupéfaction, la monopolisation de la parole par M. ADAMA DIAWARA pendant deux heures de temps. Puis il a accordé seulement 5 minutes de parole au Collectif des Docteurs Non-Recrutés avant de tirer ses conclusions.
De cette rencontre assimilable à une conférence de M. ADAMA DIAWARA, les Docteurs ont été informés que le concours de recrutement de 675 places se fera d’ici peu. Le recrutement par année de soutenance a été rejetée par M. ADAMA DIAWARA, qui dit vouloir recruter les meilleurs.
Le Collectif des Docteurs Non-Recrutés de Côte d’Ivoire ne constate, malheureusement, aucune évolution au niveau de la crise du Doctorat.
Il s’intrigue du refus de M. ADAMA DIAWARA de faire conjointement et en deux semaines, un recensement en ligne de tous les Docteurs Non-Recrutés de Côte d’Ivoire. Ce refus corrobore sa phobie de la politique de planification qui est pourtant la source de la crise du Doctorat.
M. ADAMA DIAWARA qui ne parvient pas à dire exactement le nombre de Docteurs Non-Recrutés en Côte d'Ivoire, avance qu'il y aurait 14 120 Doctorants.
Qui a dénombré ces 14 000 Doctorants?
On pourrait supposer que ces chiffres, avancés jusqu’aujourd’hui sans preuves palpables sont le fait des services habilités et payés dans ce sens.
La question qu'on pourrait légitimement se poser est : Pourquoi ceux qui ont réussi à identifier plus de 14 mille Doctorants ont du mal à le faire pour des Docteurs Non-Recrutés ? Surtout qu’ils avancent que ces Docteurs ne sont pas 3000.
Aussi, faut-il ajouter que le dénombrement des Doctorants prouve, si besoin s'en faut, que la connaissance des statistiques concernant les cibles d'une politique est indispensable, surtout dans le cadre de la résolution d'une crise majeure comme celle du Doctorat. Sur cette base, on peut se demander pourquoi M. ADAMA DIAWARA, redoute-t-il tant un simple recensement conjoint en ligne qui n’ira pas au delà de 2 semaines.
Le Collectif s’interroge aussi sur sa volonté de s’accrocher à son mode de recrutement qui a suffisamment affiché ses limites. Pourquoi maintenir sur le carreau des personnes qui ont tous été jugés dignes Docteurs, par des Professeurs de Rang A quand on sait que le Ministère est le Premier responsable de cette situation ?
D’ailleurs M. ADAMA DIAWARA, qui comparait, il y a un an le Doctorat au BTS, a devant le Collectif, enfin reconnu la particularité du Doctorat. Il a effectivement reconnu l’obligation de l’État de planifier la formation des Docteurs, raison pour laquelle il dit vouloir former maintenant des Docteurs en fonction des besoins.
Encore, M. ADAMA DIAWARA, a dit ne jamais avoir affirmé que les Docteurs ivoiriens sont incompétents, puisque le dire selon lui, serait remettre en cause sa propre compétence. Il a donc reconnu, enfin, que tous les Docteurs sont compétents.
Si tel est que la responsabilité de l’État est dorénavant factuelle et que la compétence de tous les Docteurs est avérée, l’on ne peut que s’interroger sur le motif réel du refus de les recruter par ordre de soutenance.
Pourquoi vouloir maintenir un système dans lequel des Docteurs qui ne composent pas sont déclarés admis ?
Le Collectif s’interroge aussi sur sa volonté de s’accrocher à son mode de recrutement qui a suffisamment affiché ses limites. Pourquoi maintenir sur le carreau des personnes qui ont tous été jugés dignes Docteurs, par des Professeurs de Rang A quand on sait que le Ministère est le Premier responsable de cette situation ?
D’ailleurs M. ADAMA DIAWARA, qui comparait, il y a un an le Doctorat au BTS, a devant le Collectif, enfin reconnu la particularité du Doctorat. Il a effectivement reconnu l’obligation de l’État de planifier la formation des Docteurs, raison pour laquelle il dit vouloir former maintenant des Docteurs en fonction des besoins.
Encore, M. ADAMA DIAWARA, a dit ne jamais avoir affirmé que les Docteurs ivoiriens sont incompétents, puisque le dire selon lui, serait remettre en cause sa propre compétence. Il a donc reconnu, enfin, que tous les Docteurs sont compétents.
Si tel est que la responsabilité de l’État est dorénavant factuelle et que la compétence de tous les Docteurs est avérée, l’on ne peut que s’interroger sur le motif réel du refus de les recruter par ordre de soutenance.
Pourquoi vouloir maintenir un système dans lequel des Docteurs qui ne composent pas sont déclarés admis ?
Pourquoi s’accrocher mordicus à un processus où des sociologues sont déclarés admis à l’INSAAC sans audition pendant que les Docteurs en Arts sont dits incompétents ? Pourquoi éterniser un système où un géographe est déclaré admis par un jury de sciences économiques sans avoir été évalué, pendant que des économistes qui ont été évalués sont déclarés incompétents ?
Pourquoi vouloir maintenir un système dans lequel un Docteur ayant soutenu depuis des années avec une mention élevée et à son actif plusieurs articles et prix internationaux est sur le carreau, quand l’autre qui soutient à un jour du recrutement avec une mention moindre est recruté ?
L’envie de pérenniser un système de parrainage pour insérer les poulains et engranger de nombreux fonds, justifie aisément cette attitude. Pendant ce temps, les enfants des pauvres, sans argent ni parrains et ayant soutenu depuis des années, seront toujours sur le carreau. Or, M. ADAMA DIAWARA dit qu’ils sont tous des cerveaux.
Le recrutement par ordre de soutenance est la seule voie équitable qui permettra aux brillants enfants de pauvres d’être insérés. C’est aussi le moyen indubitable pour sonner le glas de tous ces Collectifs suscités et manipulés. Puisque chaque Docteur compétent, rassuré que son tour d’insertion arrivera, ne se sentira plus obligé d’aller jouer les figurants et ramper comme Collectif devant quiconque pour se faire recruter.
L’inventaire exhaustif des centres de recherche existants et leur fonctionnement urge. Le Sénégal auquel M. ADAMA DIAWARA fait toujours allusion en a au moins 25. Qu’en est-il pour la Côte d’Ivoire? Quel est l’état de ces centres aux budgets inconnus qui, si suvi d'objectif il y a, peuvent absorber plusieurs Docteurs ?
L’application de l’article 19 du CAMES, relatif aux universités privées, imposant au moins 5 enseignants permanents est vitale. Après négociation, ceci pourrait favoriser l'insertion d'au moins 300 Docteurs.
Pourquoi vouloir maintenir un système dans lequel un Docteur ayant soutenu depuis des années avec une mention élevée et à son actif plusieurs articles et prix internationaux est sur le carreau, quand l’autre qui soutient à un jour du recrutement avec une mention moindre est recruté ?
L’envie de pérenniser un système de parrainage pour insérer les poulains et engranger de nombreux fonds, justifie aisément cette attitude. Pendant ce temps, les enfants des pauvres, sans argent ni parrains et ayant soutenu depuis des années, seront toujours sur le carreau. Or, M. ADAMA DIAWARA dit qu’ils sont tous des cerveaux.
Le recrutement par ordre de soutenance est la seule voie équitable qui permettra aux brillants enfants de pauvres d’être insérés. C’est aussi le moyen indubitable pour sonner le glas de tous ces Collectifs suscités et manipulés. Puisque chaque Docteur compétent, rassuré que son tour d’insertion arrivera, ne se sentira plus obligé d’aller jouer les figurants et ramper comme Collectif devant quiconque pour se faire recruter.
L’inventaire exhaustif des centres de recherche existants et leur fonctionnement urge. Le Sénégal auquel M. ADAMA DIAWARA fait toujours allusion en a au moins 25. Qu’en est-il pour la Côte d’Ivoire? Quel est l’état de ces centres aux budgets inconnus qui, si suvi d'objectif il y a, peuvent absorber plusieurs Docteurs ?
L’application de l’article 19 du CAMES, relatif aux universités privées, imposant au moins 5 enseignants permanents est vitale. Après négociation, ceci pourrait favoriser l'insertion d'au moins 300 Docteurs.
On peut aussi évoquer l’application du compendium de compétences qui permettra sur la base de leurs spécialités, l’insertion d’environ 700 Docteurs dans l’administration et autres structures étatiques.
L’audit objectif des heures complémentaires est nécessaire. M. DIAWARA affirme que ces heures ne sont pas de 10 milliards mais plutôt 8 milliards 500 millions. Pourquoi ne convertirait-on pas ne serait-ce que 5 milliards en au moins 400 postes d’Assistants?
Ces problématiques essentielles sont évitées à dessein par M. ADAMA DIAWARA, lors de toutes ses sorties. Il préfère se servir des medias d’État et certains privés, qu’il soumet à coût de millions, pour désinformer l’opinion et masquer son incapacité à résoudre la crise.
La réitération, hier par M. ADAMA DIAWARA, de son attitude cavalière empreinte d’une déconsidération sidérante, tant pour les Docteurs que pour le monde universitaire ivoirien, confirme éloquemment trois faits.
1- Son envie de pérenniser la magouille au détriment du règlement définitif de la crise du Doctorat.
2- Son refus de repositionner les universités ivoiriennes et son échec à la tête du MESRS.
3- L’impérieuse nécessité pour son Excellence, M. le Premier Ministre, de se saisir pleinement du dossier.
Somme toute, la rencontre entre le Collectif des Docteurs Non-Recrutés de Côte d’Ivoire et M. ADAMA DIAWARA, n’était qu’un coup de communication ourdi par ce dernier pour distraire l’opinion.
Refusant, en retour, d’assister lâchement à ce génocide intellectuel orchestré par M. ADAMA DIAWARA, le Collectif invite dans les prochains jours tous les Docteurs à une rencontre déterminante.
La date sera précisée.
Ne laissons personne sacrifier sur l’autel de ses intérêts, toutes nos années de privation.
RESTONS MOBILISÉS, DÉTERMINÉS ET SURTOUT DIGNES!
Dr Déroux SIMI
Porte-parole du Collectif des Docteurs Non-Recrutés de Côte d’Ivoire.
L’audit objectif des heures complémentaires est nécessaire. M. DIAWARA affirme que ces heures ne sont pas de 10 milliards mais plutôt 8 milliards 500 millions. Pourquoi ne convertirait-on pas ne serait-ce que 5 milliards en au moins 400 postes d’Assistants?
Ces problématiques essentielles sont évitées à dessein par M. ADAMA DIAWARA, lors de toutes ses sorties. Il préfère se servir des medias d’État et certains privés, qu’il soumet à coût de millions, pour désinformer l’opinion et masquer son incapacité à résoudre la crise.
La réitération, hier par M. ADAMA DIAWARA, de son attitude cavalière empreinte d’une déconsidération sidérante, tant pour les Docteurs que pour le monde universitaire ivoirien, confirme éloquemment trois faits.
1- Son envie de pérenniser la magouille au détriment du règlement définitif de la crise du Doctorat.
2- Son refus de repositionner les universités ivoiriennes et son échec à la tête du MESRS.
3- L’impérieuse nécessité pour son Excellence, M. le Premier Ministre, de se saisir pleinement du dossier.
Somme toute, la rencontre entre le Collectif des Docteurs Non-Recrutés de Côte d’Ivoire et M. ADAMA DIAWARA, n’était qu’un coup de communication ourdi par ce dernier pour distraire l’opinion.
Refusant, en retour, d’assister lâchement à ce génocide intellectuel orchestré par M. ADAMA DIAWARA, le Collectif invite dans les prochains jours tous les Docteurs à une rencontre déterminante.
La date sera précisée.
Ne laissons personne sacrifier sur l’autel de ses intérêts, toutes nos années de privation.
RESTONS MOBILISÉS, DÉTERMINÉS ET SURTOUT DIGNES!
Dr Déroux SIMI
Porte-parole du Collectif des Docteurs Non-Recrutés de Côte d’Ivoire.
1 Commentaires
Anonyme
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