Plusieurs thématiques ont été abordées au cours de cette rencontre : « La démocratie comme système politique : Genèse, développement historique et les piliers fondamentaux », « Typologies (formes) et types et régimes démocratiques », « Les 5 dimensions constitutives de la démocratie », « Les critères/catégories et indicateurs d’évaluation de la démocratie ».
« Cette formation s’inscrit dans le cadre des missions de la fondation, à savoir l’éducation citoyenne. C’est en ce sens qu’elle a bien voulu former le personnel de l’administration à la citoyenneté », a indiqué Magloire N’Dehi, chef du bureau de cette fondation à Abidjan.
Selon lui, la démocratie n’est pas un acquis, c’est un processus. « L’Allemagne a connu une grave crise dans son histoire, mais elle en est ressortie par la plus belle des manières. Après la seconde guerre mondiale, l’Allemagne, notamment la partie ouest, va se réorganiser pour trouver les instruments d’une nation forte, démocratique avec la mise en place d’instruments d’éducation civique et politique. C’est dans ce cadre que les fondations ont été créées avec pour mission d’intérêt général », a-t-il soutenu.
C’est pourquoi, dira-t-il, « les Ivoiriens doivent faire leur autocritique afin d’améliorer les points négatifs ».
Selon lui, aucun développement n’est possible sans un environnement propice. La Côte d’Ivoire est entourée par les crises liées à la démocratie (Mali, Burkina, Guinée). Ce qui constitue une réelle menace. Il convient donc d’instituer la participation politique, c’est-à-dire, inciter les citoyens à s’intéresser à la gestion de l’école, des hôpitaux, des finances publiques, bref, à la gouvernance. « C’est un défi que la Côte d’Ivoire doit relever ». En effet, selon l’indice de la démocratie 2022, la Côte d’Ivoire est classée parmi les pays hybrides avec 4.22/10.
« Notre institution a en charge de promouvoir la démocratie. Nous avons senti le besoin de renforcer notre capacité en démocratie. C’est en cela que nous avons solliciter la fondation dont l’une des missions est de la promouvoir dans le monde et qui a accepté de nous accompagner. Nous voulons lui dire merci pour cette opportunité car cette formation va permettre de mettre en œuvre notre mission auprès des populations », a indiqué Georgette Bouah épouse Kouassi, directrice du civisme et de la citoyenneté.
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