Au cours de cette sensibilisation, les élèves ont été instruits sur les conséquences néfastes de la drogue et l’alcool sur l’organisme humain. En effet, ils ont été invités à se défaire de ces substances qui ne peuvent que nuire gravement à leur santé.
Pour le directeur du service national des jeunes, Dr Ouattara Kafolognan, il est plus qu’urgent d’organiser cette séance de sensibilisation. A l’en croire, un rapport fait état de ce que le niveau de consommation de la drogue est en évolution dans la sous-région ouest-africaine et la Côte d’Ivoire n’est pas à l’abri. « Il était donc bon pour nous de nous adresser aux élèves et particulièrement à ceux de la commune d’Abobo, dans les lycées modernes 1 et 2 qui regorgent une grande population d’élèves dans la commune », a-t-il expliqué.
La drogue, dit-il, est un piège pour les jeunes, « alors le message que nous leur avons livré, est que, s’ils veulent prendre le relais du développement économique et social de la Côte d’Ivoire, il est bon pour eux de ne pas y toucher ».
Par ailleurs, Dr Ouattara Kafolognan a invité les élèves à se concentrer uniquement sur leurs études pour être des futurs cadres accomplis et soucieux du respect des règles du civisme et de citoyenneté.
Daniel Tuo, conseiller-formateur en toxicomanie et responsable du service social et prévention de la croix bleue, a rappelé que l’objectif est de leur faire prendre conscience des dangers de ces substances appelées drogues mais aussi des produits voisins qui ne portent pas leurs noms.
Pour lui, s’ils touchent à ces substances, ils seront malades dans leur corps, leur esprit et leurs études peuvent prendre un coup, ainsi que leur avenir qui peut en pâtir. Daniel Tuo a invité les parents et les éducateurs à communiquer avec les enfants.
La proviseure du lycée moderne 2 d’Abobo, Koné Abiba, a exprimé sa gratitude à l’Oscn pour avoir choisi leurs deux établissements pour cette séance de sensibilisation. « Nous sommes très heureux et nous demandons à l’Oscn d’être au quotidien avec nous », a-t-elle exhorté. Avant d’inviter les élèves à ne point s’intéresser à ces substances nocives.
« Nous demandons aux parents de nous appuyer dans cette sensibilisation. Parce que quand ils sont à la maison, ils sont à la charge de leurs parents. Ce sont eux qui doivent prendre la relève en leur donnant des conseils », a déclaré Mme Koné Abiba, qui invite les élèves à dénoncer leurs camarades qui s’adonnent à ces pratiques.
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