"Aujourd’hui, à Adjamé, dans ce quartier si connu d’Abidjan, je me suis rendu dans mon école primaire.
Celle où je suis entré, en CP1, il y a près de 60 ans.
Celle où l’enfant que j’étais, sorti des villages et forêts de la Mé, a pris contact avec la ville, la modernité, la valeur de l’enseignement et celle de l’effort.
Il y a eu beaucoup d’émotion dans le fait de revoir ces salles, ces escaliers, cette part de mon enfance qui m’a construit, qui m’a appris, qui m’a grandi.
Il y a eu beaucoup de joie partagée dans la chaleur de l’accueil des écoliers, leurs sourires, leurs regards, cette curiosité positive qu’ils expriment avec une spontanéité si touchante.
Il y a eu surtout beaucoup de plaisir à échanger, simplement, sans préparation particulière, avec plusieurs classes et notamment les élèves d’un CM2.
Je leur ai expliqué l’importance cruciale de la jeunesse ivoirienne pour le Président de la République, SEM Alassane Ouattara et le gouvernement que j’ai l’honneur de conduire.
Le devoir que nous avons de construire un pays plus grand, plus beau, pour eux. Pour qu’ils puissent demain avoir les mêmes chances que celles que nous avons eues enfants - et même bien davantage.
Je leur ai aussi expliqué à quel point travailler, lire, écouter leurs enseignants, répondre à leurs attentes et même les dépasser était fondamental, pour eux-mêmes et la vie qu’ils allaient pas à pas se construire.
Je leur ai enfin dit que nous allions, pour eux, avec Madame le Ministre de l’Education Nationale, Mariatou Koné redoubler d’exigences pour l’Ecole ivoirienne et l’enseignement qu’elle leur donne.
D’où l’importance d’une valorisation accrue des savoirs fondamentaux avec, par exemple, le retour au primaire de la dictée, outil essentiel de maîtrise de la langue, ou la mise en place au collège de coefficients plus importants pour le français et les mathématiques."
Mandela le disait : « L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde ».
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