« Je suis très heureuse qu’en cette année de la jeunesse, l’Ena s’ouvre pour la première fois de son histoire aux jeunes. Je demande à la jeunesse de venir comprendre les conditions d’entrée à l’Ena ».
Tout en précisant qu’on ne paye pas pour entrer dans cet établissement public national (Epn). « Mais, il faut travailler pour être brillant afin d’être un bon élève», a-t-elle conseillé.
« J’invite les jeunes de Côte d’Ivoire pendant ces jours à venir connaître les réalités de l’Ena. Ils rêvent tous d’entrer à l’Ena. Il y a plusieurs candidats. Très peu d’admis. Qu’ils comprennent les raisons pour lesquelles l’Ena met cette approche de rigueur. Qu’ils appréhenderont également l’intérêt pour eux de se préparer dès à présent pour entrer dans cette école. Parce que, c’est dans quelques jours le lancement du concours d’entrée à l’Ena. Ils seront encore nombreux à postuler. Qu’ils commencent donc déjà à entrer dans la vision, à s’inspirer de l’esprit des dirigeants de l’Ena et de l’État de Côte d’Ivoire pour pouvoir espérer être admis au prochain concours d’entrée à l’Ena ».
Après avoir procédé à la coupure du ruban de la première édition des Journées portes ouvertes, Anne Ouloto a félicité la direction de cette école qui a décidé de s’ouvrir aux jeunes en cette « année de la jeunesse ».
La ministre a, en outre, réitéré sa vision selon laquelle, « Ne vient pas à l’Ena qui veut. On vient à l’Ena pour servir l’État de Côte d’Ivoire ». C’est pourquoi la ministre de la Fonction publique a déclaré que l’Ena doit créer toutes les conditions pour « l’administration ivoirienne résiliente ».
Les filières enseignées à l’Ena
Destinées aux diplômés des grandes écoles et universités, candidats aux concours 2023 d’accès à l’Ena, à en croire le directeur général de l’Ena, Narcisse Sepy Yessoh, ces journées sont l’occasion de faire connaître cette institution dans ses missions et programmes de formation. Mais aussi d’informer les visiteurs des conditions et modalités de candidature.
Présent dans son stand, le directeur général des Douanes ivoiriennes, le contrôleur général des douanes, Da Pierre Alphonse, a remercié la direction générale de l’Ena pour l’organisation de ces journées. « Ensemble, nous passons le message aux jeunes pour leur dire que c’est la qualité de leur travail surtout dans la discipline qui leur permettra d’entrer à l’Ena », a-t-il mentionné.
Toutefois, le directeur général de l’Ena a expliqué aux jeunes qui souhaitent embrasser la carrière des douanes que c’est en fonction de leur rang qu’ils seront affectés.
Au cours de ces journées qui s’achèvent aujourd’hui, les différents directeurs des directions de l’établissement, à savoir la direction de la formation continue, la direction de la recherche ont expliqué leurs différentes missions et offres de formation.
Des animateurs des stands de l’Ena ont présenté l’institution qui forme les élèves et les auditeurs dans les emplois à caractère administratif et de la diplomatie dans les filières de l’administration générale. À savoir affaires maritimes et portuaires ; diplomatie ; gestion des ressources humaines ; travail et affaires sociales.
La durée de la formation à l’Ena est en fonction des cycles. Cycle supérieur : 30 mois ; cycle moyen supérieur : 24 mois et cycle moyen : 20 mois. Il faut souligner que les élèves sont tenus à la fin de la scolarité d’avoir une moyenne générale supérieure ou égale à 12/20.
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