Les enseignants venus de plusieurs universités de Côte d'Ivoire, d'Afrique, de la France et de la Belgique ont mené la réflexion à Bouaké.
« L’enseignement de l’éthique de l’Intelligence artificielle dans les universités africaines. Quels modules de formation ? ». Tel est le thème qui a fait l’objet d’un séminaire international organisé du 1er au 2 décembre 2023, à l’Amphi C du campus 2 de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké (Uao-B) par la Chaire Unesco de bioéthique de cette université.
Avant de développer le thème, Prof. Lazare Poamé, Titulaire de la Chaire Unesco de bioéthique de l’Uao-B, a expliqué que l’Intelligence artificielle (Ia) est une intelligence développée à partir des machines. Pour lui, cette Ia vient en principe pour suppléer les faiblesses de l’être humain.
Toutefois, fait-il le constat qu’en lieu et place d’un prolongement espéré avec l’apport de cette machine, on voit par endroit qu’elle vient remplacer des humains. « Alors, il y a lieu de s’en inquiéter », a prévenu Prof. Lazare Poamé.
Mais il a assuré qu’il n’y a pas de raison de paniquer. « La meilleure façon de s’en inquiéter et de poser les problèmes, c’est d’avoir recours à l’éthique. Et c’est ce que fait l’Unesco en lieu et place de la morale qui, elle, condamne a priori sans justification rationnelle », a fait comprendre le Titulaire de la Chaire Unesco de bioéhique de l’Uao-B.
Durant ces deux jours, à travers des communications dites par des experts venus de plusieurs Universités de Côte d’Ivoire, d’Afrique, de France et de Belgique suivies de débats avec les participants, il s’est agi de trouver des référentiels destinés à promouvoir un enseignement de l’éthique de l’Ia.
Pour ce faire, les axes de communication et les modules ont porté sur l’histoire et l'évolution de l’Ia, la nature et le fonctionnement des systèmes Ia ou encore les valeurs de l’Ia et leurs principes éthiques.
Notons qu’à l’ouverture du séminaire, Prof. Ly-Ramata Bakayoko, déléguée permanente de la Côte d’Ivoire auprès de l’Unesco, est intervenue par visioconférence pour féliciter et encourager la Chaire Unesco
Toutefois, fait-il le constat qu’en lieu et place d’un prolongement espéré avec l’apport de cette machine, on voit par endroit qu’elle vient remplacer des humains. « Alors, il y a lieu de s’en inquiéter », a prévenu Prof. Lazare Poamé.
Mais il a assuré qu’il n’y a pas de raison de paniquer. « La meilleure façon de s’en inquiéter et de poser les problèmes, c’est d’avoir recours à l’éthique. Et c’est ce que fait l’Unesco en lieu et place de la morale qui, elle, condamne a priori sans justification rationnelle », a fait comprendre le Titulaire de la Chaire Unesco de bioéhique de l’Uao-B.
Durant ces deux jours, à travers des communications dites par des experts venus de plusieurs Universités de Côte d’Ivoire, d’Afrique, de France et de Belgique suivies de débats avec les participants, il s’est agi de trouver des référentiels destinés à promouvoir un enseignement de l’éthique de l’Ia.
Pour ce faire, les axes de communication et les modules ont porté sur l’histoire et l'évolution de l’Ia, la nature et le fonctionnement des systèmes Ia ou encore les valeurs de l’Ia et leurs principes éthiques.
Notons qu’à l’ouverture du séminaire, Prof. Ly-Ramata Bakayoko, déléguée permanente de la Côte d’Ivoire auprès de l’Unesco, est intervenue par visioconférence pour féliciter et encourager la Chaire Unesco
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