Après l'atteinte de la cible de 227 000 ménages depuis 2020 dans le cadre de la première phase du programme des filets sociaux, le gouvernement ivoirien et ses partenaires notamment, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD) lancent la phase 2.
Cette phase 2 du Programme multisectoriel d'appui au système national des filets sociaux (PAFS) va prendre en compte 300 000 nouveaux ménages qui seront sélectionnés sur la période 2023 - 2025, à raison de 100 000 ménages par an, a expliqué Mme la ministre Belmonde Dogo à une conférence de presse dans la capitale économique ivoirienne.
Au titre de l'année 2023, les 100 000 nouveaux ménages identifiés recevront leurs premières allocations trimestrielles de 36 000 FCFA à compter du 21 août 2023 sur une durée de trois ans. Cela portera le nombre de bénéficiaires touchés de 2017 à 2023 à 327 000 ménages, a-t-elle ajouté.
Les 100 000 nouveaux ménages de l'année 2023, dont 40 470 femmes et 59 530 hommes sont répartis entre 14 régions du pays aussi bien en milieu rural (73 258 bénéficiaires) qu'en milieu urbain avec 26 742 ménages bénéficiaires.
Les régions concernées sont l'Agneby-Tiassa, le Bafing, le Cavally, le Gôh, le Guemon, le Hambol, le Haut Sassandra, la Mé, le Lôh Djiboua, la Nawa, le N'Zi, San-Pedro, le Tchologo et le Tonkpi.
Dans le cadre de la mise en œuvre du PAFS, un accord de prêt et de don entre l'État de la Côte d'Ivoire et la Banque Mondiale a permis de mobiliser 121 milliards de FCFA sur la période 2023-2026.
Ce montant servira, entre autres, à financer le programme des filets sociaux sous le mode d'un financement basé sur le résultat.
Pour les 227 000 ménages, ce sont 96,68 milliards FCFA qui ont déjà été redistribués jusqu'à ce jour. Pour les 100 000 nouveaux ménages de cette année 2023, ils percevront un montant total de 14,4 milliards FCFA, soit 144 000 FCFA par an pour chaque ménage.
Le programme des filets sociaux est conforme aux ambitions du Plan national de développement (PND) et du Programme social du gouvernement (PSGouv). Il consiste à octroyer des transferts monétaires trimestriels non-remboursables de 36 000 FCFA à des ménages ciblés parmi les plus pauvres. Les paiements se font par voie numérique via le téléphone mobile.
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