Le préfet de police de Paris Didier Lallement l'a interdit dans un arrêté daté du 20 septembre. Raison invoquée : « Ce concert présente des risques de troubles graves à l'ordre public et d'atteinte à la sécurité des spectateurs. »
Après l’annonce de cette annulation, les réactions ne se sont pas fait attendre. Sur les réseaux sociaux, les messages de soutien à l'artiste sont nombreux et Werrason prévoit une conférence de presse ce samedi à Kinshasa.
« Bien que les raisons avancées soient clairement discutables, je respecte cette position partisane qui n'a pas fait l’objet de consultation avec la maison de production », écrit-il dans un communiqué.
Ces raisons, le préfet de police de Paris les détaille dans son arrêté. Le concert s'inscrit dans un « contexte politique particulièrement tendu et violent entre partisans et opposants au régime en place en RDC », écrit-il, soulignant que Werrason est considéré comme un proche du président Tshisekedi.
Mobilisation des opposants
Ce rendez-vous suscite une mobilisation croissante chez les opposants radicaux de la diaspora installés en France ou dans les pays voisins, poursuit-il. Plusieurs déclarations de manifestations pour le 25 septembre aux abords du Zénith avec « l'intention d'en découdre avec les spectateurs du concert et de créer des désordres ».
Ce n'est pas la première fois qu'un concert de cet artiste est annulé en France. Déjà en 2011, deux de ses performances ont été annulées face aux menaces de troubles.
Et ce n'est pas non plus la première fois qu'un artiste congolais se voit empêché de se produire.
En 2020, des violences avaient eu lieu en marge d'un concert de Fally Ipupa. Des troubles qui, rappelle le préfet, avaient été largement diffusés et commentés par la presse nationale et étrangère.
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