Si le président de l’Actc a appelé ses pairs à travailler ce mardi 2 novembre 2021, la réalité sur le terrain est tout autre. Ce mardi matin, la grève est suivie. Face à cette situation, le président de l’Adtc-Ci, Drissa Diaby dit Diaby TV2 est monté au créneau. Il invite les acteurs à la patience.
Plusieurs taxis-compteurs n’ont pas roulé ce mardi 2 novembre 2021. Cela, à la suite du mot d’ordre de grève lancé par l’Association des conducteurs de taxis-compteurs (Actc).
Certes, reconnaît le président de l’Adtc-Ci, la situation des propriétaires de taxis-compteurs n’est pas reluisante. « Les taxis-compteurs font face à une concurrence déloyale de certains autres modes de transport qui occasionne une baisse drastique de leurs revenus », dit-il.
Pourtant, fait savoir Drissa Diaby, les taxis-compteurs supportent des charges importantes. « Les taxis-compteurs font la visite technique tous les six mois, soit deux fois dans l’année. Nous les propriétaires de taxis, nous nous acquittons de la carte de transport qui est de 35.000 FCfa tous les deux ans. Nous payons la patente estimée à 135.480 FCfa l’année. Nous déboursons 30.000 FCfa pour la vignette l’an et 40.000 à 43.000 FCfa le mois pour l’assurance », égrène-t-il.
En sus, ajoute le président de l’Adtc-Ci, avec la nouvelle loi, les propriétaires de véhicules doivent se constituer en entreprise pour travailler. « Pendant que nous faisons tous ces efforts et payons tous ces frais, des personnes ayant des véhicules personnels nous font la concurrence déloyale et nous font perdre près de 40% de notre part de marché », relève-t-il.
Raison pourquoi, annonce-t-il, les acteurs du secteur des taxis-compteurs sont en colère et demande à l’Etat de prendre une décision afin que les autres modes de transport se transforment en entreprise et s’acquittent des mêmes taxes et impôts. « Nous ne sommes pas contre ces autres modes de transport. Nous leur demandons de se constituer en entreprise pour qu’on travaille de façon égale », clame-t-il.
En dépit de ces frustrations, Drissa Diaby demande aux propriétaires et aux conducteurs de taxis-compteurs d’être patients. « Le ministre des Transports, Amadou Koné, nous a reçus récemment et comprend nos doléances. Il a, cependant, demandé qu’un comité soit mis en place et qu’un séminaire puisse avoir lieu afin de trouver des solutions durables à nos problèmes. C’est avant la tenue de ce séminaire que certains ont déclenché la grève », souligne-t-il.
Puis de lancer un appel à la patience et à la reprise du service dans les prochaines heures. « Les autorités s’étant montrés ouvertes, nous devons attendre. La situation actuelle sera réglée. La violence n’est pas la solution », conclut-il.
Cet appel sera-t-il entendu ? Attendons de voir.
Face à cette situation, le président de l’Association des détenteurs de taxis-compteurs et communaux de Côte d’Ivoire (Adtc-Ci), Drissa Diaby dit Diaby TV2, joint par téléphone, ce mardi 2 novembre 2021, lance un appel à la modération et à la patience aux acteurs de ce domaine d’activité.
Certes, reconnaît le président de l’Adtc-Ci, la situation des propriétaires de taxis-compteurs n’est pas reluisante. « Les taxis-compteurs font face à une concurrence déloyale de certains autres modes de transport qui occasionne une baisse drastique de leurs revenus », dit-il.
Pourtant, fait savoir Drissa Diaby, les taxis-compteurs supportent des charges importantes. « Les taxis-compteurs font la visite technique tous les six mois, soit deux fois dans l’année. Nous les propriétaires de taxis, nous nous acquittons de la carte de transport qui est de 35.000 FCfa tous les deux ans. Nous payons la patente estimée à 135.480 FCfa l’année. Nous déboursons 30.000 FCfa pour la vignette l’an et 40.000 à 43.000 FCfa le mois pour l’assurance », égrène-t-il.
En sus, ajoute le président de l’Adtc-Ci, avec la nouvelle loi, les propriétaires de véhicules doivent se constituer en entreprise pour travailler. « Pendant que nous faisons tous ces efforts et payons tous ces frais, des personnes ayant des véhicules personnels nous font la concurrence déloyale et nous font perdre près de 40% de notre part de marché », relève-t-il.
Raison pourquoi, annonce-t-il, les acteurs du secteur des taxis-compteurs sont en colère et demande à l’Etat de prendre une décision afin que les autres modes de transport se transforment en entreprise et s’acquittent des mêmes taxes et impôts. « Nous ne sommes pas contre ces autres modes de transport. Nous leur demandons de se constituer en entreprise pour qu’on travaille de façon égale », clame-t-il.
En dépit de ces frustrations, Drissa Diaby demande aux propriétaires et aux conducteurs de taxis-compteurs d’être patients. « Le ministre des Transports, Amadou Koné, nous a reçus récemment et comprend nos doléances. Il a, cependant, demandé qu’un comité soit mis en place et qu’un séminaire puisse avoir lieu afin de trouver des solutions durables à nos problèmes. C’est avant la tenue de ce séminaire que certains ont déclenché la grève », souligne-t-il.
Puis de lancer un appel à la patience et à la reprise du service dans les prochaines heures. « Les autorités s’étant montrés ouvertes, nous devons attendre. La situation actuelle sera réglée. La violence n’est pas la solution », conclut-il.
Cet appel sera-t-il entendu ? Attendons de voir.
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