Plusieurs membres du personnel de l'établissement se sont réunis pour attirer l'attention du chef de l'État, Alassane Ouattara, sur la situation critique qu'ils endurent. La principale préoccupation de ces travailleurs concerne les salaires impayés, qui s'accumulent depuis 14 longs mois.
Un appel à l'aide adressé au chef de l'Etat
M. Touré Drissa, délégué syndical des travailleurs de l'Heden Golf Hôtel, a exprimé leur désarroi lors d'un appel téléphonique : « Nous n'en pouvons plus de faire des démarches qui n'aboutissent pas. Depuis 2018, nous connaissons des problèmes de salaires. Actuellement, c'est la période de la rentrée scolaire, nous n'avons pas d'argent pour scolariser nos enfants. Nous appelons à la compassion du président Alassane Ouattara afin de nous aider. Nous n'avons pas voulu faire de tapage au Plateau pour ne pas être associés à des personnes qui créent des troubles. Nous sommes ici devant l'Hôtel, mais nous savons que le Président écoute ses enfants. On n'en peut plus ! Aidez-nous s'il vous plaît monsieur le président », a-t-il supplié.
Cette manifestation pacifique est le dernier recours des travailleurs de l'Heden Golf Hôtel, qui se retrouvent dans une situation financière désastreuse en raison de retards de paiement. La fermeture de l'établissement le 27 juillet 2023 a aggravé leur situation, laissant de nombreuses familles sans source de revenus stable. En cette période de rentrée scolaire, c’est un supplice qu’ils vivent comme expliqué par le responsable syndical.
La principale préoccupation de ces travailleurs concerne les salaires impayés, qui s'accumulent depuis 14 longs mois
Leurs revendications sont claires : ils souhaitent que leurs salaires impayés soient réglés sans plus de délai. Ils appellent également le président Alassane Ouattara à intervenir pour résoudre cette crise qui perdure depuis des années. Les travailleurs de l'Heden Golf Hôtel soulignent qu'ils sont des citoyens respectueux de la loi et qu'ils recherchent simplement une issue à cette impasse financière qui les accable.
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