Pr Méliane N’Dhatz-Ebagnitchie Sanogo, a également révélé qu’il y a même des banques qui ont déjà commencé à payer, juste qu’il y a n’en qui veulent faire le point de leurs arriérés avant de savoir combien l’Infas doit exactement. « C’est à peu près 10 000 étudiants qui sont concernés par la bourse sur toute l’étendue du territoire national pour un montant de 49500F/mois », a-t-elle informé. À l’en croire, le nombre de mois d’arriérés s’évalue selon les niveaux (licence et master).
75% des étudiants ont reçu plus de 12 mois de bourse.
S’agissant de la licence 3, il leur reste 4 mois de bourse. « Ça varie entre 10 et 4 mois. Les dix mois qui ne sont pas payés, la banque les paie sans prendre de frais. En principe nous devons à la banque, on ne doit pas aux étudiants. C’est tous les mois que la banque paie. Mais les mandats que nous avons nous permettent de payer tous les trimestres. Les étudiants peuvent donc passer prendre leur paie», a-t-elle appuyé.
Toutefois, la directrice de l’Infas a souligné que ce sont plus de 75% d’étudiants qui ont reçu plus de 12 mois de bourse. La première responsable de l’Infas, a par ailleurs fait savoir que certains ne sont pas allés prendre les avances. « Ce qui a été retenu, c’est que les banques vont reprendre les paiements en fonction de ce que chaque étudiant doit. Il va de soi que c’est l’étudiant qui va demander son avance, la banque a instruction de donner, mais l’étudiant va le solliciter. Ils vont donc payer et le premier trimestre de janvier, février, mars, sera payé à la fin de ce mois », s’est-elle voulue donc claire.
Sur la question des supports de cours
Concernant les fascicules, la directrice de l’Infas a rappelé que c’est un support de cours qui permet d’améliorer la qualité de la formation. Confiant que la liste des fournitures est révisée avec les enseignants universitaires et ceux de l’Infas en début d’année. « On avait constaté auparavant que chaque enseignant pouvait faire son fascicule et le vendre. On s’est retrouvé avec des montants qui allaient au-delà de 250 000F. On a voulu mettre de l’ordre. En mettant cet ordre, c’est surtout pour améliorer la qualité de la formation. Ces supports aussi sont donnés de sorte que les étudiants puissent avoir les cours, les lire à tout moment. Quand on parle d’une augmentation de plus de 50%, c’est faux. L’augmentation va de 13 à 19%, mais cette augmentation est due essentiellement aux kits de Travaux pratiques (Tp), à la vaccination (...) Il est donc obligatoire qu’une participation des étudiants soit effectuée », a soutenu la directrice.
S’agissant de l’internat d’Abidjan, la patronne de l’Infas a confié que la demande est passée du simple au double, soit de 600 étudiants à 1200 sur un total de plus de 13000. Pour elle, dès lors la question sur la nécessité de conserver un internat qui ne peut pas recevoir beaucoup d’élèves se pose. Assurant qu’il y a quand même un minimum de travaux qui sont effectués pour y pouvoir avoir accès.
Cours en ligne et l’appel à la discipline
Le sujet des cours en ligne a été également abordé par la directrice. Une initiative qui selon elle vise à améliorer la formation, mais surtout à gérer le problème de la massification. Car à l’en croire, au-delà de cela, les étudiants ont la possibilité pour chaque cours de le télécharger, l’écouter et travailler. «L’Infas et les enseignants ont fait beaucoup de sacrifices en faisant des évaluations supplémentaires pour vous aider à comprendre. L’Infas veut réparer les déficits qu’on retrouve au niveau des étudiants», a-t-elle terminé, en les exhortant surtout à la discipline, gage de l’Ivoirien nouveau, d’un agent de santé nouveau qui peut avoir des revendications, mais qui les obtient par la discussion.
Les étudiants de l’Infas avaient manifesté le lundi 28 mars dernier, dans le but d’interpeller sur leur situation de bourses impayées, de scolarité, de formation dans les conditions difficiles, rappelle-t-on
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