Le retour en Côte d’Ivoire de l’ex-chef de l’Etat Laurent
Gbagbo, après 10 années d’incarcération à la Cour pénale internationale (CPI) à
la Haye en Hollande, continue de livrer ses secrets. Selon le ministre de la
Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit KKB, la
polémique qui a précédé ce retour est imputable à un journaliste.
« Un petit mot d’un
journaliste a failli gâter le retour de Laurent Gbagbo. Il a utilisé le mot
"en catimini". Selon lui, le gouvernement exigeait que l’ancien chef
de l’Etat rentre en catimini. Ce n’était pas la position du Président de la
République. Ce que le chef de l’Etat voulait, c’était un retour sécurisé de
Laurent Gbagbo », a-t-il rappelé, hier dimanche 4 juillet, à l’occasion de
La journée des communicateurs catholiques et musulmans qui s’est déroulé à
l’hôtel Palm Club à Cocody autour du thème : « Communicateurs catholiques et
musulmans, quelle contribution pour la paix et la réconciliation nationale ? ».
Poursuivant, le ministre KKB a fait comprendre que le
Président Alassane Ouattara est résolument engagé dans la réconciliation
nationale et le respect des droits de Laurent Gbagbo que lui confère la
Constitution.
« Nous étions en
Conseil des ministres quand le Président Ouattara a dit qu’il ne peut pas faire
aux autres ce qu’on lui a fait subir. Séance tenante, il a dit qu’il donnait le
pavillon présidentiel à Gbagbo. Il a ensuite ajouté que tout ce qu’a droit un
ancien chef d’Etat lui sera donné, conformément à la constitution », a-t-il
confié.
Pour terminer, le ministre de la Réconciliation et de la
Cohésion sociale a invité les journalistes à accompagner le processus de
réconciliation nationale dont il a la charge.
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