Depuis plusieurs semaines, ils constatent avec amertume que les prix de plusieurs denrées alimentaires connaissent des augmentations. Une situation qui suscite, comme il fallait s’y attendre, le mécontentement, la grogne et la colère, surtout chez les femmes, qui quotidiennement vont faire le marché.
« Le prix d’une bonne frange de denrées alimentaires a connu des augmentations ces derniers temps. A preuve j’ai acheté un kilogramme de viande de bœuf à 2 800 Fcfa le jour de la fête de Ramadan, alors que d’ordinaire, je l’achète entre 2 500 et 2 600 Fcfa », confie sur un ton colérique, dame Kouadio Elisabeth, coiffeuse de profession.
Dans la même veine, Léontine Yéo vendeuse de produits cosmétiques renchérit en ces termes : « le plus grave, c’est que du jour au lendemain, le prix de certains produits alimentaires augmente sans aucune explication. Il faut y être préparée psychologiquement et financièrement avant d’aller au marché, au risque de se retrouver devant le fait accompli ».
Plusieurs commerçants rencontrés n’ont pas fait de difficultés à admettre cette triste réalité. Les prix de plusieurs produits de grande consommation, entre autres la viande, le riz, l’huile, le sucre, le lait, selon les informations recueillies auprès des vendeurs connaissent des majorations. L’une des remarques qui ressort de ce qui est rapporté par les fournisseurs et revendeurs est que globalement, ces augmentations sont tout de même élevées.
Plusieurs commerçants rencontrés n’ont pas fait de difficultés à admettre cette triste réalité. Les prix de plusieurs produits de grande consommation, entre autres la viande, le riz, l’huile, le sucre, le lait, selon les informations recueillies auprès des vendeurs connaissent des majorations. L’une des remarques qui ressort de ce qui est rapporté par les fournisseurs et revendeurs est que globalement, ces augmentations sont tout de même élevées.
En témoigne Ouattara Seydou alias Tchègbè, vendeur de produits divers dans la commune d’Abobo. Le prix du bidon d’huile de palme de 25 litres qu’il achetait depuis plusieurs mois à 20 000 Fcfa est passé à 23 500 Fcfa depuis le 1er mai. Soit une majoration de 3 500 Fcfa. De 8 350 Fcfa, le coût du sac de riz( au grains brisés), de 22,5 Kgs est monté à 8 850 Fcfa. Le riz longs grains est pratiquement dans la même fourchette. Si l’on s’en tient aux déclarations de Tchegbe le sac de 25 Kgs a subi une augmentation de 1 000 Fcfa. Il est passé de 8 250 à 9 250 Fcfa. Le même commerçant affirme avoir acheté contre toute attente un sac de farine boulangère de 25 Kgs ces temps-ci, a 10 250. Alors qu’il le prenait jusque-là à 9 125 Fcfa. Yéwouza Abdou, vendeur de produits alimentaires divers confie pour sa part que le prix du sac de 50 Kgs de lait est fixé à 52 000 Fcfa contre 50 000 Fcfa auparavant. Au détail, le prix du Kg a également subi un changement du fait de cette hausse.
De 2 300 Fcfa, il est passé à 2 500 Fcfa. Certains commerçants ,nous ont également confié que le prix du sucre, le roux comme le blanc, a subi des augmentations. Ainsi, le Kg de sucre blanc en carton s’achète à 850 Fcfa contre 750 Fcfa. Et le roux entre 700 et 750 Fcfa. Cette tendance de l’évolution des prix pourrait s’accentuer en ce qui concerne l’huile, révèle Moussa Sidibé, qui tient une boutique au carrefour Bonheur d’Abobo Akeikoi.
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