L’Opus Déi s’étend en Côte d’Ivoire mais loin du compte prescrit par Saint Josémaria (Vicaire régional)

L’Opus Déi est là depuis 40 ans en Côte d’Ivoire et elle est en train de s’étendre, mais nous sommes encore loin de la prescription de Saint Josémaria qui rêvait que dans tout village du monde, il y ait une personne de l’Opus Déi, a déclaré samedi 18 juin 2022, le vicaire régional de la prélature de l’Opus Dei en Côte d’Ivoire, l’Abbé Abdoulaye Sissoko.

L’abbé Cissoko a fait cette déclaration en la paroisse Saint Ambroise du Jubilé d’Angré à Abidjan, à l’occasion de la célébration de la mémoire liturgique de son fondateur Saint José Maria, décédé le 26 juin 1975, à Rome en odeur de sainteté.

« L’Opus Déi, c’est maintenant plus de 500 fidèles en plus des personnes qui sont en contact avec nos apostolats qu’on ne peut dénombrer avec tout le travail qui se fait. Cela peut paraitre beaucoup mais à la fois c’est peu. Nous sommes encore loin de ce compte en Côte d’Ivoire mais nous y travaillons et je compte sur la prière de tous pour que le Seigneur nous aide à accomplir cette belle mission », a renchéri le prélat.

Il a fait remarquer que cette prélature de l’Eglise catholique est présente dans le diocèse d’Abidjan, Yopougon, Grand-Bassam, Yamoussoukro et Bouaké avec des centres de façon stable.

« On espère que, dans les autres diocèses, la moisson est abondante. Nous prions que Dieu nous envoie de nouveaux ouvriers pour qu’on puisse commencer au plus vite dans tous les autres diocèses », a-t-il indiqué, précisant qu’en Côte d’Ivoire, il y a une douzaine de prêtres et un cardinal à la prélature.

Cissoko a, par ailleurs, rappelé que le message de Saint José Maria, c’est de rencontrer le Christ dans le travail. « Se décider à être saint, c’est donc se décider à prendre au sérieux qui nous sommes devenus depuis notre baptême lorsque nous avons reçu l’Esprit-Saint, travailler fait partie du bonheur de l’homme tel que prévu par Dieu », a-t-il indiqué.

Selon lui, les chrétiens, à la lumière de l’enseignement de St Josémaria, sont appelés à donner un témoignage de personnes qui travaillent bien et qui sont heureuses de travailler pour la gloire de Dieu, quels que soient le travail et les circonstances dans lesquelles ils se trouvent.

« Cela est d’autant plus important dans notre société actuelle où sont malheureusement à la mode les tendances extrêmes telles que la culture de la paresse et du jeu qui fuit le travail, ou le travail qui asphyxie tous les autres aspects de la vie comme une tumeur cancérigène maligne », a précisé l’Abbé.

Pour cette fidèle de la prélature de l’Opus Déi, Mme Sidjane Armelle, il est opportun d’expérimenter la dévotion à Josémaria. « Je veux avoir une intimité particulière, une expérience avec ce Saint-là qui nous demande d’être joyeux, d’aimer le nécessiteux, d’aimer le travail, d’être au service des autres puisque le Christ même nous a dit, celui qui veut être le premier doit être serviteur de son frère », a-t-elle exprimé.

Né le 9 janvier 1902 à Barbastro, un petit village d’Espagne, c’est avec générosité et courage que Josémaria a répondu à l’appel du Christ pour devenir prêtre, malgré la peine de son papa qui en a pleuré. Puis, à 26 ans, il répond encore oui au Christ, le 2 octobre 1928, pour fonder l’Opus Dei, dans et au service de l’Église Catholique, afin de rappeler à tous les hommes et toutes les femmes qu’ils sont appelés à être saints dans la vie ordinaire au moyen du travail professionnel et des autres devoirs de cette vie ordinaire.