Le 16 mars 2022, le Président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou, a co-présidé avec le Vice-président de la Banque africaine de développement (BAD) pour le secteur privé, les infrastructures et l’industrialisation, Solomon Quaynor, une réunion virtuelle visant à attirer les investisseurs devant financer la construction du projet de corridor routier Abidjan-Lagos.
Le Président Brou a souligné l’importance du projet d’autoroute du corridor Abidjan-Lagos, rapporte un communiqué de la Commission de la CEDEAO transmis à l’AIP, jeudi.
“Le Corridor Abidjan-Lagos est l’un des principaux instruments pouvant favoriser le développement de notre région et consolider la résilience économique de l’Afrique de l’Ouest. Il fait partie intégrante des grands projets continentaux de développement routier de l’Union africaine et de l’Agence AUDA-NEPAD”, a-t-il déclaré.
De même, le Président de la BAD, Dr Akinwunmi Adesina, a fait remarquer que le corridor routier Abidjan-Lagos est le projet d’infrastructure le plus important en Afrique de l’Ouest, ajoutant qu’il facilitera la libre circulation et le commerce dans la région.
Le corridor routier Abidjan-Lagos est un projet qui vise à construire une autoroute supranationale à six voies, dotée de composantes pour le transformer en un corridor de développement économique destiné à relier cinq États membres de la CEDEAO (Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin et Nigeria), facilitant ainsi les liaisons trans-portuaires, la libre circulation et l’amélioration des échanges économiques transfrontaliers entre les cinq (5) Etats membres concernés.
Le projet de corridor, mis en œuvre en collaboration avec les pays du corridor, est un élément clé du Deuxième Plan d’action prioritaire du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA-PAP II).
Il s’agit également d’une priorité dans le cadre de la nouvelle Vision 2050 de la CEDEAO, qui, entre autres objectifs, vise à « faire de la CEDEAO une région économique totalement intégrée et interconnectée ».
Une fois achevé, le corridor permettra de stimuler le commerce (catalyseur pour la ZLECAf), d’encourager les investissements dans d’autres secteurs économiques et de créer des opportunités d’emploi pour les citoyens des États membres.
Il est également une composante du corridor Dakar-Lagos et constitue une partie importante du réseau routier transafricain, ainsi qu’une priorité absolue du plan directeur de développement des infrastructures régionales de la CEDEAO sur 25 ans.
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