A son Cabinet, Mme Nassénéba Touré, a déclaré devant la presse que "ces violences doivent cesser", appelant d'"un engagement fort et d'une action déterminée de tous et de chacun pour y mettre définitivement fin".
"Nous devons y parvenir, c'est une obligation et une responsabilité partagée", a-t-elle lancé, faisant observer que ces violences brisent des vies et des blessures internes qui durent toute la vie dans l'âme des victimes.
Selon le système national de collecte de données sur les Violences basées sur le genre (VBG), en 2020, ce sont 5.405 cas de violences qui ont été rapportés et pris en charge dont 822 cas de viols, la majorité étant perpétrée sur des mineurs de moins de 18 ans.
Conscient de ce danger, l'Etat de Côte d'Ivoire a adopté en 2014 une stratégie nationale de lutte contre les Violences basées sur le genre. Elle vise à promouvoir une approche holistique et multisectorielle dans la lutte contre les VBG et à assurer une prise en charge.
Le pays mène actuellement la campagne des 16 jours d'activisme qui a débuté le 25 novembre par la journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes. Cette campagne s'achève le 10 décembre, marquant la Journée des droits de l'Homme.
Selon les données de l'enquête réalisée par l'Institut national de la statistique en 2016, environ 37% des femmes en Côte d'Ivoire sont excisées, deux femmes sur cinq ont subi des violences physiques dès l'âge de 15 ans.
Pour mobiliser de manière exceptionnelle les populations, le ministère de la Femme, de la famille et de l'enfant, annonce une marche le samedi 4 décembre 2021 à Treichville, cité cosmopolite dans le sud d'Abidjan, dans le cadre de la lutte contre les VBG.
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