La Côte d’Ivoire en bonne position pour la première vice-présidence de l’Organisation mondiale de la météorologie

La Côte d’Ivoire est seule en lice pour le poste de premier vice-président de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), quatre jours avant l’ouverture 19ème congrès de l’agence onusienne qui tiendra du 22 mai au 2 juin 2023 à Genève, en Suisse.

A ce congrès destiné au renouvellement des instances de direction (présidence, première, deuxième, troisième vice-présidence et secrétariat général) de l’OMM, le directeur de la Météorologie à la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM), Konaté Daouda, bénéficie de l’appui de la Côte d’Ivoire, de l’ensemble de la zone 1 Afrique et de plusieurs autres Etats des six zones de l’organisation.

Lors d’une rencontre, mercredi 17 mai 2023, avec des journalistes scientifiques venus s’imprégner du mode de prélèvement des données en vue des modélisations pour des prévisions météo fiables, la cheffe du département communication et relations publiques de la SODEXAM, Marie Michèle Yao Yao, a souligné que l’expérience professionnelle du candidat de la Côte d’Ivoire plaide parfaitement en sa faveur.

Konaté Daouda cumule 23 ans d’expériences dont 15 ans au conseil exécutif de l’OMM.

Président du comité des directeurs des services météorologiques de l’Afrique de l’Ouest, l’ingénieur ivoirien a été vice-président et président de la région 1 Afrique, de 2019 à 2023.

S’il est élu, l’actuel de la Météorologie entend porter la voie de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique pour leur participation plus accrue à la gouvernance internationale des services de météorologie dans les domaines de la sécurité terrestre, civile, maritime, aérienne, la sécurité routière, l’agriculture, la santé.

M. Konaté entend aussi plaider pour davantage d’appuis aux pays en développement (deux tiers des membres de l’OMM) pour l’amélioration de leurs services en vue d’atténuer les effets catastrophiques des changements climatiques, la diffusion d’alertes précoces précises ou encore une plus étroite collaboration des instances de l’OMM avec l’ensemble des institutions internationales exerçant dans le domaine de la préservation et de la protection de l’environnement, entre autres.