Le président du PETRAPA-CI a fait cette déclaration lors d’une visite terrain d’une unité de transformation de l’anacarde mise en place dans le cadre de la 4e édition du Salon international des équipements et des technologies de l’anacarde (SIETTA) qui se tient du 6 au 8 avril à Abidjan.
Le projet de la réalisation de cette unité de transformation locale de la noix de cajou est né d’un partenariat entre le Conseil de coton et de l’anacarde (CCA), du Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde (PPCA) et de la Banque mondiale.
L’unité de transformation permet de passer de la noix brute en produit fini qui est l’amande comestible. Elle peut transformer une tonne de noix de cajou par heure et 5000 tonnes en une année.
‘’Nous l’avons fabriqué en un mois et elle peut durer 50 ans’’, a fait savoir l’ingénieur, Bakayoko Aboubacar, PDG de SOTIC.
Le Directeur en charge de la transformation au sein du CCA, M. Karim Berthé, porteur du projet, a indiqué quant à lui qu’il s’agit de fédérer les énergies pour sortir une technologie. Et ce qu’il faut retenir, ‘’c’est que pour une première fois, des entreprises ivoiriennes, dirigées par des Ivoiriens ont été capables de monter une ligne complète de transformation de l’anacarde’’.
La PETRAPA-CI, est une plateforme qui regroupe tous les fabricants de pièces et de machines. Ce sont des entreprises qui se sont mises ensemble pour faire face au défi de la transformation des produits agricoles. Elle dénombre à ce jour plus d’une trentaine de membres.
La Côte d’Ivoire transformant que 22% de sa production de noix de cajou en 2022, envisage à l’horizon 2030 atteindre la barre de 50% de la transformation locale, avait annoncé, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, à l’ouverture du SIETTA, jeudi.
La Côte d'Ivoire est devenue le 1er pays au monde producteur et exportateur de cajou avec 1 172 000 tonnes de production en 2022. Elle s'est hissée au 3e rang mondial des pays transformateurs et fournisseurs de cajou, après le Vietnam et l'Inde.
Le secteur lui procure un chiffre d’affaires de plus de 600 milliards FCFA par an, générant un revenu annuel de plus de 300 milliards FCFA aux 400 000 producteurs ivoiriens.
Le pays a lancé les travaux de construction de trois zones agro-industrielles dédiées à l’anacarde à Korhogo, Séguéla et Bondoukou.
Ces zones situées dans le Nord du pays, mettent à la disposition des investisseurs des espaces et des conditions optimales pour qu’ils puissent s’installer et être opérationnels dans un temps record, selon Sophie Koffi, une responsable au CCA.
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Anonyme
En Avril, 2023 (13:22 PM) YacoukoneParticiper à la Discussion
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