Le but de la rencontre avec la presse, est d’annoncer un arrêt de travail. C’est-à-dire, un préavis de grève conformément aux articles 82.2 et 82.5 et suivant le code de travail. « Cette grève dont le type et les actions à protester seront communiqués ultérieurement débutera le lundi le 8 juillet 2024 et prendra fin le mercredi 10 juillet 2024 », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter que pour cette action, ils dénoncent des problèmes qui constituent selon lui, un recul au niveau du droit du travailleur. A savoir à son épanouissement et un frein au bon fonctionnement de l’entreprise qui les emploie.
Pour ce qui concerne les problèmes dénoncés, il a cité entre autres : le non-respect des droits de travailleurs et des engagements sociaux ; le blocage des revalorisations nationales des minimas catégoriels ; non-paiement des stocks de congés impayés ; la non validation des travaux visant à améliorer la gestion du personnel, la cartographie des métiers et les aires de mobilité.
Au titre des problèmes à régler, Nadjibé Traoré a cité entre autres trois bons d’avancement de la période 2015 à 2022 et leur décision d’avancement sans délai. La revalorisation du minima catégoriel à un taux de 20% avec un rappel du 1er janvier 2023 tenant compte des deux pourcentages de revalorisation de 2015 et de 2023 du secteur du commerce ; le repositionnement des sursalaires spoliés en 2023 lors de l’entrée dans la nouvelle grille avec rappel des mois impactés et sans réduction de nouveaux salaires obtenus selon le principe de la translation dans la nouvelle grille.
Toutefois, le secrétaire général a affirmé que le Syninfo reste toujours ouvert à d’éventuelles rencontres ou échanges qui pourraient apporter satisfaction aux travailleurs pour le bonheur de l’entreprise.
Il est cependant important de le rappeler, le ministre de la communication et des médias, Amadou Coulibaly ailleurs porte-parole du gouvernement, a, dans son intervention après conseil des ministres face à la presse, le mercredi 26 juin 2024, a abordé les tensions sociales au sein de la Radio-Télévision Ivoirienne (Rti). Il a souligné que la Rti étant une entreprise avec une mission sociale, doit d'abord résoudre ses conflits internes par elle-même.
Cependant, il a assuré que le gouvernement interviendrait si la direction de la Rti se sentirait incapable de gérer la situation, réaffirmant l'engagement de l'État à garantir la stabilité et le bon fonctionnement des médias publics.
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