« La contrefaçon est une réalité en Côte d’Ivoire. Pour la combattre efficacement, il est nécessaire que les entreprises locales s’impliquent dans la lutte. Malheureusement, seules quelques rares entreprises locales acceptent de collaborer avec la douane. Du coup, cela donne l’impression que les douanes ivoiriennes ne font pas d’effort. Et pourtant, ce n’est pas le cas... ».
Tel est en substance le contenu de l’intervention du Colonel Banh Eugène, conseiller technique du Directeur général des Douanes, au cours d’un panel de haut niveau sur la protection de la propriété intellectuelle et industrielle organisé le vendredi 3 juin, à la maison de l’Entreprise, au Plateau, par l’Union des fabricants pour la protection internationale de la propriété intellectuelle (Unifab).
Selon lui, les douanes ivoiriennes sont véritablement engagées dans la lutte contre la contrefaçon. Avec notamment un effectif de 250 agents déployés sur l’ensemble du territoire national. « La contrefaçon est un délit. Très souvent, nous sommes saisis par les importateurs de marchandises. Mais rarement par les industriels de produits locaux. C’est une seule entreprise de la place qui nous saisit régulièrement pour nous donner des informations. Les autres ne collaborent pas. Pour des raisons personnelles », a-t-il déploré. Avant d’ajouter : « Lorsqu’un individu est arrêté avec une marchandise suspecte, il est obligatoire que l’entreprise victime de la contrefaçon porte plainte, de façon formelle, pour que la procédure puisse suivre son cours. Sinon, après 72 h, l’individu et ses marchandises sont relâchés ».
A l’en croire, la contrefaçon a pris une tournure inquiétante en Côte d’Ivoire. « Toutes les marchandises sont touchées. Il y a par exemple des personnes qui font entrer des fils électriques fabriqués avec du fer. Alors qu’en temps normal, le fil électrique est fabriqué avec du cuivre. C’est dangereux pour la population. Nous avons besoin de la collaboration des entreprises pour être efficaces », a-t-il poursuivi.
Il s’est réjoui à cet effet de l’installation de l’Unifab en Côte d’Ivoire et a promis que les douanes ivoiriennes joueront leur partition.
Dans le même sens, Jean-Louis Menudier, président de l’Unifab-Abidjan, a souligné que cette association, créée le 22 mars 2022, à Abidjan, a pour ambition de contribuer à la lutte contre la contrefaçon en Côte d’Ivoire. A travers plusieurs actions, notamment, l’amélioration des connaissances des fabricants, commerçants professionnels et consommateurs ; un soutien aux entreprises dans leurs démarches visant à mieux protéger et défendre leurs droits et propriété intellectuelle ; la sensibilisation des consommateurs ; la contribution aux recherches sur les atteintes portées aux marques.
Pour sa part, le directeur général de l’Office ivoirien de la propriété intellectuelle (Oipi), Paul Koffi Assandé, a souligné que la lutte contre la contrefaçon est une question de complémentarité entre les différents acteurs.
Selon lui, l’Oipi se consacre essentiellement à la propriété industrielle, notamment l’innovation et l’invention.
Selon lui, les douanes ivoiriennes sont véritablement engagées dans la lutte contre la contrefaçon. Avec notamment un effectif de 250 agents déployés sur l’ensemble du territoire national. « La contrefaçon est un délit. Très souvent, nous sommes saisis par les importateurs de marchandises. Mais rarement par les industriels de produits locaux. C’est une seule entreprise de la place qui nous saisit régulièrement pour nous donner des informations. Les autres ne collaborent pas. Pour des raisons personnelles », a-t-il déploré. Avant d’ajouter : « Lorsqu’un individu est arrêté avec une marchandise suspecte, il est obligatoire que l’entreprise victime de la contrefaçon porte plainte, de façon formelle, pour que la procédure puisse suivre son cours. Sinon, après 72 h, l’individu et ses marchandises sont relâchés ».
A l’en croire, la contrefaçon a pris une tournure inquiétante en Côte d’Ivoire. « Toutes les marchandises sont touchées. Il y a par exemple des personnes qui font entrer des fils électriques fabriqués avec du fer. Alors qu’en temps normal, le fil électrique est fabriqué avec du cuivre. C’est dangereux pour la population. Nous avons besoin de la collaboration des entreprises pour être efficaces », a-t-il poursuivi.
Il s’est réjoui à cet effet de l’installation de l’Unifab en Côte d’Ivoire et a promis que les douanes ivoiriennes joueront leur partition.
Dans le même sens, Jean-Louis Menudier, président de l’Unifab-Abidjan, a souligné que cette association, créée le 22 mars 2022, à Abidjan, a pour ambition de contribuer à la lutte contre la contrefaçon en Côte d’Ivoire. A travers plusieurs actions, notamment, l’amélioration des connaissances des fabricants, commerçants professionnels et consommateurs ; un soutien aux entreprises dans leurs démarches visant à mieux protéger et défendre leurs droits et propriété intellectuelle ; la sensibilisation des consommateurs ; la contribution aux recherches sur les atteintes portées aux marques.
Pour sa part, le directeur général de l’Office ivoirien de la propriété intellectuelle (Oipi), Paul Koffi Assandé, a souligné que la lutte contre la contrefaçon est une question de complémentarité entre les différents acteurs.
Selon lui, l’Oipi se consacre essentiellement à la propriété industrielle, notamment l’innovation et l’invention.
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