Initiée par la direction des Services vétérinaires du ministère des Ressources animales et halieutiques, cette campagne qui se poursuivra jusqu’au 20 mai s’inscrit dans le cadre de son Projet d’amélioration de la santé animale et de l’hygiène publique vétérinaire (Pasa-Hpv). Au total, 91 marchés sont concernés par l’opération.
Le lancement officiel a eu lieu, au marché aux volailles de Port-Bouët, situé dans l’enceinte de l’abattoir de ladite commune.
A l’occasion, Dr Kallo Vessaly, directeur des Services vétérinaires du ministère des Ressources animales et halieutiques, a souligné que l’objectif de cette campagne est de sensibiliser et de contribuer à l’amélioration de l’état sanitaire au sein des installations, ainsi que du matériel de transport et les lieux de commercialisation des volailles vivantes.
Il a précisé que les actions de nettoyage sont assurées par les revendeurs et la désinfection, par les équipes des services vétérinaires publics. «Le nettoyage consiste à éliminer toutes les souillures visibles sur les murs, le sol, le matériel de vente (cages, mangeoires, abreuvoirs, etc.) mais aussi les moyens et le matériel de transport de la volaille vivante. Le fumier et les litières doivent être enlevés, empilés et aspergés de désinfectant avant destruction. Le désinfectant est ensuite appliqué par les services vétérinaires, à l’aide d’un atomiseur ou de pulvérisateurs », a-t-il poursuivi.
Selon le directeur des services vétérinaires du ministère des Ressources animales et halieutiques, cette opération prévue trois fois dans l’année, permet de renforcer le niveau de biosécurité dans les marchés aux volailles vivantes. Il a aussi profité pour rappeler que la mesure interdisant la commercialisation de volailles en dehors des marchés dédiés, est toujours d’actualité.
« La vente de volailles vivantes en dehors des marchés est une infraction, dont la peine est fixée entre une semaine et un mois de prison. Il y a des endroits qui font l’objet de surveillance et d’assainissement et qui sont beaucoup plus appropriés pour vendre les animaux vivants. L’objectif de l’État, en prenant cette décision, c’est de rendre la filière beaucoup plus résiliente, à travers les bonnes pratiques. Car la grippe aviaire rode autour de la Côte d’Ivoire », a-t-il soutenu.
A l’en croire, en 2021, 400 000 poulets ont été tués, à la suite de la déclaration d’un foyer de grippe aviaire dans la zone de Grand-Basam. « Près de 700 millions de F Cfa ont été déboursés à cet effet, pour indemniser les éleveurs », a-t-il indiqué.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article