L’information a été livrée par le directeur-coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) Dr Méa Tanoh Antoine, le vendredi 19 avril 2024, au cours d’une conférence de presse dans ses locaux à la Riviéra 3. En prélude à la journée mondiale de la lutte contre le paludisme le jeudi 25 avril. En Côte d’Ivoire, la cérémonie se déroulera le mercredi 24 avril à Bouaké, sur le thème : « L’équité en matière de santé, du genre et les droits humains ».
Cela invite donc à œuvrer pour l’accès équitable aux soins de lutte contre le paludisme à chaque personne vivant en Côte d’Ivoire. « Il ne faudrait pas qu’une population soit oubliée dans la prise en charge », a exhorté Dr Méa, soulignant que l’équité signifie la disponibilité des médicaments partout. Avant d’indiquer que le choix de Bouaké pour la commémoration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme n’est pas fortuit. Selon lui, la région de Gbèkê fait partie des régions les plus endémiques de Côte d’Ivoire.
« A Bouaké on commence à avoir des gites larvaires depuis la crise et le stock commence à rester pendant longtemps », a justifié le directeur-coordonnateur du Pnlp, invitant les populations à se rendre le plutôt possible à l’hôpital. « L’Etat de Côte d’Ivoire rend gratuit le médicament pour le paludisme simple dans tous les centres de santé publics et le paludisme grave, il est également gratuit dans tous nos centres de santé », dit-il, précisant que la consultation n’est pas gratuite.
A l’en croire, le paludisme peut être soigné partout en Côte d’Ivoire. « Aujourd'hui, nous avons près de 15 000 agents de santé communautaire dans les villages qui sont situés à plus de cinq kilomètres des centres de santé. L’Etat de Côte d’Ivoire a ouvert des centres de santé partout dans le pays », a indiqué le conférencier. Mais il reconnaît que le paludisme demeure un problème de santé public, car sur 100 cas qui viennent en consultation, 33 personnes qui viennent pour le paludisme.
Mais en dépit de cela, le nombre de cas de décès baisse chaque année. Car de 2017 à fin 2023, l’on a eu une réduction du nombre de cas de décès de plus de 50% et en 2023, il y a eu 1485 cas de décès, soit 5 décès pour 100 mille habitants. « Notre objectif en tant que directeur du programme, c’est de faire en sorte que les Ivoiriens ne meurent pas de paludisme », a déclaré Dr Méa, annonçant la prise en charge des enfants de 3 à 59 mois avec l’intervention de chimio-prévention du paludisme saisonnier 28 district dans le nord, qui permettra à ces enfants de ne pas contracter le paludisme.
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