« Des
centaines de milliers de foyers en Côte d’Ivoire ont recours au piratage pour
capter le signal du bouquet Canal+ Côte d’Ivoire »,
tel est le constat amer fait par Aziz Diallo, Directeur Général de Canal+ Côte
d’Ivoire.
Pour lutter contre ce
fléau qui met en danger la survie de la chaîne cryptée française et qui fait
perdre à l’Etat énormément d’argent lié à la TVA, le Comité national de lutte
contre la contrefaçon (CNLC) a décidé d’agir et de sévir. Le champs d’action du
CNLC est contenu dans une convention signée avec Canal+ Côte d’Ivoire ce jeudi
15 décembre 2022 au siège de la chaîne sis à Cocody.
« C’est
tout l’écosystème de la création qui est impacté par le piratage. Nous allons
donc nous reposer sur le CNLC qui est la force régalienne de l’Etat pour nous
aider à lutter contre le phénomène des araignées »,
a indiqué Aziz Diallo.
Selon N’zi Brou
Michel, président du Conseil d’orientation du CNLC, cette signature de
convention est l’aboutissement d’un long processus. Pour ce qui est de
l’opérationnalisation, confie-t-il, une brigade a été mise en place et sera
fonctionnelle en janvier 2023.
« Nous
demandons à la population de s’éloigner du piratage et de la contrefaçon qui
font mal à la Côte d’Ivoire. Ce sont deux maux pernicieux qu’il faut combattre
avec force », a-t-il fait savoir.
Le CNLC créé en 2013 a
pour mission de lutter contre la contrefaçon et le piratage dans les opérations
d’importation, d’exportation et de commercialisation de biens et services sur
toute l’étendue du territoire national.
A en croire Ouattara Eric, conseiller technique du ministre du Commerce,
c’est un instrument essentiel qui aide à protéger la propriété intellectuelle.
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