Le Mouvement des femmes pour mettre fin à la Violence à l’égard des Femmes et des Filles en Afrique de l’Ouest et centrale, veut faire de son mieux pour mettre fin à ce phénomène qui perdure malgré les actions menées par les autorités et les mesures répressives mises en place.
A la sortie de deux jours de séminaire organisé, les 7 et 8 décembre, par l’Organisation des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (Onu Femmes), elles ont décidé de mener des actions fortes en lien avec les 16 jours d’activisme contre les Vbg. Il s’agit, selon le communiqué final de l’intensification du plaidoyer auprès des pays, des institutions régionales et sous régional en vue du renforcement du cadre institutionnel et légal en lien avec les engagements internationaux, régionaux et sous régionaux y compris leur mise en œuvre effectives.
Ces femmes souhaitent la mise en place d’un fonds régional de lutte contre les VBG pour soutenir la société civile et les gouvernements, financé par les Etats, les bailleurs et les communautés elles-mêmes.
Egalement, la localisation des financements et des actions, l’engagement des jeunes, notamment des jeunes filles à travers les médias sociaux, les outils de communication innovant (slams, etc) y compris les approches intergénérationnelles. La mise en place de cadre multi-acteurs (media, leaders communautaire, associations, groupements, etc) et interministériel de suivi évaluations des initiatives de lutte contre les Vbg.
Le Mouvement des femmes pour mettre fin à la Violence à l’égard des Femmes et des Filles en Afrique de l’Ouest et centrale appellent à l’institutionnalisation de la collecte et l’analyse des données sur les Vbg dans tous les pays, au niveau sous régional et régional en vue de soutenir le plaidoyer pour le changement durable de comportement. Et enfin, la capitalisation et le partage de bonnes pratiques dans les réponses y compris la gestion des connaissances et accentuer la communication pour le changement de comportement.
Ces assises de haut niveau ont vu la présence des ministres de la justice du Gabon, de ministres de la femme de la République Centrafricaine, de Sao Tomé Y Principe, et des représentants de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (Ceeac), de ceux de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Etaient également présents, des représentants du Corps diplomatique, des organisations internationales du Système des Nations Unies basés en Côte d’Ivoire et des organisations de la société civile de la région. Sans oublier les représentants de la Banque mondiale, etc.
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