C’est par cette assertion que le député de Koumassi, Yacouba Sangaré, a introduit ce jeudi 7 juillet 2022, le point-presse portant sur la proposition de loi relative à la légalisation de la polygamie en Côte d’Ivoire, qu’il a animée à la Rotonde de l’Assemblée nationale au Plateau.
Le parlementaire qui avait à ses côtés les députés Fidèle Didi Bogro de Fresco, Sidibé Daouda d’Abobo, Kangouté Mamadou Moctar de Bouna et Roger Kia Diomandé de Man, a expliqué que sa proposition de loi modifiant et complétant la loi n° 2019-570 du 26 juin 2019 vient corriger la non-application de la loi sur le mariage monogamique en vigueur depuis 1964.
« La Côte d’Ivoire s’est dotée, en 1964, d’un code civil révolutionnaire qui instituait le mariage monogamique comme modèle de famille nucléaire. Ce code civil rénové a consacré la mise sous l'éteignoir de la polygamie. Malgré une vaste campagne de promotion de la famille nucléaire, les formes de mariage traditionnel ont continué et continuent d’exister à côté du choix du législateur », a indiqué Yacouba Sangaré.
Il note que plusieurs décennies après l’entrée en vigueur de la loi sur la monogamie, force est de reconnaître que la polygamie se maintient et progresse aussi bien dans les campagnes que dans les villes.
« Le nombre de polygames se compte dans toutes les couches de notre société. Cela prouve que cette loi est inadaptée aux réalités africaines. C’est pour cette raison que beaucoup de pays africains ont courageusement consacré dans leur législation, la reconnaissance des mariages polygamiques. Il s’agit notamment du Gabon, du Cameroun, de l’Afrique du Sud, du Sénégal, du Mali, du Congo, de la Rca, du Kenya, etc. », a cité le député de Koumassi.
Avant d’ajouter que légaliser la polygamie serait le résultat d’une juste appréciation de la réalité sociale. Ce qui mettra fin à une hypocrisie généralisée. « Vu la multiculturalité de notre pays, ma proposition de loi institue une polygamie optionnelle, laissée au libre choix de chaque citoyen et de chaque citoyenne », a poursuivi Yacouba Sangaré.
Répondant aux questions des journalistes, le député a précisé que cette proposition de loi doit être vue sous un angle républicain. « Je ne souhaite pas que les religieux s’invitent dans ce débat. D’autant plus qu’il s’agit de choix optionnel. Celui dont la croyance religieuse interdit la polygamie n’est pas contraint, par cette loi, d’en faire le choix », a tenu à préciser l’élu de Koumassi.
Il affirme avoir officiellement introduit la proposition de loi à l’Assemblée nationale. Le président du Parlement est informé du dépôt de la proposition de loi. La procédure habituelle est en cours, jusqu’à ce que le dossier atterrisse sur la table des députés en commission.
Le parlementaire qui avait à ses côtés les députés Fidèle Didi Bogro de Fresco, Sidibé Daouda d’Abobo, Kangouté Mamadou Moctar de Bouna et Roger Kia Diomandé de Man, a expliqué que sa proposition de loi modifiant et complétant la loi n° 2019-570 du 26 juin 2019 vient corriger la non-application de la loi sur le mariage monogamique en vigueur depuis 1964.
« La Côte d’Ivoire s’est dotée, en 1964, d’un code civil révolutionnaire qui instituait le mariage monogamique comme modèle de famille nucléaire. Ce code civil rénové a consacré la mise sous l'éteignoir de la polygamie. Malgré une vaste campagne de promotion de la famille nucléaire, les formes de mariage traditionnel ont continué et continuent d’exister à côté du choix du législateur », a indiqué Yacouba Sangaré.
Il note que plusieurs décennies après l’entrée en vigueur de la loi sur la monogamie, force est de reconnaître que la polygamie se maintient et progresse aussi bien dans les campagnes que dans les villes.
« Le nombre de polygames se compte dans toutes les couches de notre société. Cela prouve que cette loi est inadaptée aux réalités africaines. C’est pour cette raison que beaucoup de pays africains ont courageusement consacré dans leur législation, la reconnaissance des mariages polygamiques. Il s’agit notamment du Gabon, du Cameroun, de l’Afrique du Sud, du Sénégal, du Mali, du Congo, de la Rca, du Kenya, etc. », a cité le député de Koumassi.
Avant d’ajouter que légaliser la polygamie serait le résultat d’une juste appréciation de la réalité sociale. Ce qui mettra fin à une hypocrisie généralisée. « Vu la multiculturalité de notre pays, ma proposition de loi institue une polygamie optionnelle, laissée au libre choix de chaque citoyen et de chaque citoyenne », a poursuivi Yacouba Sangaré.
Répondant aux questions des journalistes, le député a précisé que cette proposition de loi doit être vue sous un angle républicain. « Je ne souhaite pas que les religieux s’invitent dans ce débat. D’autant plus qu’il s’agit de choix optionnel. Celui dont la croyance religieuse interdit la polygamie n’est pas contraint, par cette loi, d’en faire le choix », a tenu à préciser l’élu de Koumassi.
Il affirme avoir officiellement introduit la proposition de loi à l’Assemblée nationale. Le président du Parlement est informé du dépôt de la proposition de loi. La procédure habituelle est en cours, jusqu’à ce que le dossier atterrisse sur la table des députés en commission.
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