C’était à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 3e édition des assises du transport dont il assurait le patronage, le vendredi 14 octobre, à Radisson Blu hôtel sis à Port-Bouët.
Avec pour thème « Vers un nouveau visage de la mobilité », cette rencontre a permis également au ministre des Transports de souligner les initiatives publiques-privées en faveur des mobilités électriques, douces et vertes dont il faudra, selon lui, anticiper le cadre d’accompagnement et organiser l’interopérabilité des modes concernés.
C’est pourquoi, précise-t-il, avec l’avènement de modes de transports Vtc, il apparaît nécessaire de renforcer le cadre réglementaire en vue d’assainir davantage le secteur de la mobilité et de le rendre compétitif. Deux décrets ont été adoptés et une ordonnance ratifiée dans ce cadre.
Notamment un décret portant réglementation des transports particuliers de personnes (décembre 2021) pour intégrer les nouveaux modes de transports dans la mobilité urbaine. Et celui portant règlementation de l’usage des voies routières ouvertes à la circulation publique (août 2022).
Amadou Koné a également fait remarquer qu’il faudra trouver un modèle économique durable qui tienne compte des préoccupations des divers acteurs de l’écosystème dans la mobilité urbaine tout en intégrant la vision du gouvernement qui est d’accroître la mobilité des biens et des personnes à travers une offre de transport variée et adaptée aux populations. Notamment la multimodalité, les transports verts, le Vtc, le métro et les Brt.
« Je suis heureux de prendre part à cet évènement important pour notre écosystème, nous croyons qu’il permettra de diffuser davantage la vision du gouvernement par le canal du ministère des Transports et de surtout recueillir par les échanges les avis de tous les participants sur les activités et projets développés dans le secteur », a-t-il souhaité. Et de proposer que ces assises aboutissent à une coopération institutionnelle avec le ministère des Transports pour que les prochaines soient des assises organisées conjointement avec le gouvernement. Parce que, dit-il, il est nécessaire d’accompagner cette plateforme pour rendre beaucoup plus dynamiques les échanges avec l’ensemble des partenaires du secteur.
Surtout de faire en sorte que ces assises grandissent afin que chaque année, elles soient un rendez-vous incontournable aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’extérieur. Parce qu’il faudra que d’autres pays de la sous-région participent à ces assises. Car, tous ces pays ont les mêmes problèmes de mobilité urbaine. Donc ce sera un cadre idéal pour avoir des échanges avec les acteurs de différents pays à l’effet d’échanger les expériences, les difficultés et ensemble élaborer des solutions.
Bamba Macha Seck, directrice associée de Challenge compagny (un cabinet de lobbying), initiateur de ces assises a, pour sa part, indiqué que ces assises ont réuni tous les acteurs de la mobilité.
Elles permettent de discuter entre les différents acteurs du secteur des transports. Et sa particularité est de créer des réflexions, donner la parole aux différents acteurs pour faire évoluer le secteur de la mobilité.
Au terme du salon, il s’agira, selon elle, d’émettre des problématiques, de faire des propositions qui seront condensées dans un document à remettre au ministère du Budget et du Porte-feuille de l’État, et à celui des Transports pour faire évoluer le secteur de la mobilité.
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