Le top départ de l’opération de démolition a été donné par le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité (Minhas), Gildas Simy. Il a indiqué que ce vaste projet d’assainissement des artères publiques aura cours sur toute l’étendue du territoire national, particulièrement dans les villes hôtes de la Coupe d’Afrique des nations (Can) qu’organise la Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024.
« Cette opération est menée en prélude à la Can (...). Il s’agit, avant tout, de dégager les grandes voies, encombrées de vendeurs et d’artisans de tout type, pour donner fière allure aux villes qui vont abriter la compétition », a lancé le représentant de Bouaké Fofana.
Gildas Simy a assuré que l’opération, lancée ce vendredi, est sécurisée par les forces de l’ordre et va se tenir jusqu’à la Can.
« Le ministre nous a instruits de libérer toutes les artères des personnes qui les occupent dans le désordre et des constructions anarchiques », a-t-il confié. Soulignant que tous les moyens humains sont réunis et toutes les mesures sécuritaires sont prises pour réussir cette opération. Pour laquelle, les maires des communes cibles sont tout autant mobilisés.
Le directeur de cabinet adjoint a insisté sur le caractère spécial de cette opération, qui a des objectifs clairs. « Il nous faut non seulement dégager et aérer les voies publiques, mais aussi de les maintenir propres jusqu’à la Can et même au-delà. Il y a donc un volet de sécurisation des acquis de cette opération. Une équipe de veille sera constamment en alerte pour que les sites déguerpis ne soient plus recolonisés. Et ce, de façon pérenne », a rassuré le collaborateur de Bouaké Fofana.
Le 3e adjoint au maire d’Adjamé, Ibrahima Kamagaté, a marqué l’engagement de sa commune aux côtés du Minhas pour la réussite de cette opération. « Le maire Soumahoro Farikou épouse fortement ce projet d’assainissement de nos artères. Il a même commencé à le faire sur le boulevard Nangui Abrogoua. Adjamé a adopté ce projet et il le soutiendra à fond », a-t-il clamé.
Diabaté Bêh, 8e adjoint au maire d’Abobo, s’est réjoui du choix de sa commune pour le lancement de l’opération d’envergure de déguerpissement des voies publiques.
« Le gouvernement vient, en fait, d’enfoncer une porte déjà ouverte dans notre commune. Nous avions déjà entrepris des démarches pour libérer les emprises des voies. Ce projet est d’utilité publique, surtout pour la santé et la sécurité de nos populations. Nous appelons donc les riverains à respecter les mots d’ordre et à ne plus recoloniser les voies que nous allons libérer », a exhorté l’adjoint du maire Kandia Camara.
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