Il a procédé, à cet effet, à la mise en terre d’un plant de Tiama (Antandrophragma angolens), dans la matinée du samedi 30 juillet. Sur la parcelle agroforestière portant son nom dans la forêt classée des Rapides Grah, située à 5 km du centre-ville sur l’axe San Pedro-Krémoué.
Le ministre a été accueilli sur sa parcelle d’une superficie de 5 ha par la communauté villageoise (des planteurs), à qui il a expliqué le bien-fondé de sa mission et surtout du reboisement par l’agroforesterie.
« Cette activité a pour but de prévenir notre lendemain. Si nous ne plantons pas alors que que nous continuons de défricher, il n’y aura plus de forêt. Et s’il n’y a plus de forêt, il n’y aura plus d’eau, car c’est la forêt qui fait la pluie pour que celle-ci tombe, et nous avons de l’eau pour différents usages. Sans l’eau, il n’y a pas de vie. Aussi, notre pays risque de devenir un pays sahélien. Il faut donc planter des arbres. Car, il y a des arbres qui siéent au cacao », a expliqué le ministre Laurent Tchagba à ses hôtes pour partager ainsi le sens de son acte. Qui vise surtout à les sensibiliser à l’agroforesterie et au reboisement.
Et d’insister pour leur demander de continuer à planter des arbres. « Continuer à travailler avec les agents de la Sodefor et des Eaux et Forêts. Le Président de la République compte sur vous pour, ensemble, réussir et respecter les engagements que la Côte d’Ivoire a pris sur le plan international. Luttons contre le changement climatique », a-t-il exhorté. Avant de mettre en terre son plan. Qui, selon le colonel Soro Doma de la Sodefor, est une plante qui fait un mètre de diamètre pour une longueur de 50 m.
Cette plante sert à plusieurs usages, entre autres la charpenterie, la menuiserie. Elle est l’amie du cacao, c’est-à-dire qu’elle pousse et nourrit le cacao par son feuillage.
Sur la parcelle du ministre Laurent Tchagba, il sera donc pratiqué l’agroforesterie à base de cacao. Plusieurs essences forestières y seront plantées.
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