Que se
passe-t-il réellement, au RHDP ? Le pays ; tout entier, ‘’bruit’’ de tant de rumeurs et de
commérages. Des journaux et médias paraissant en France (et relayés ici),
croiraient en savoir plus que de besoin, à notre nez. À raison ? À tort ?
Voire… beaucoup de commentaires, entre demi-mensonges et demi vérités.
D’affirmations péremptoires en hypothèses alarmistes, on y perd son latin ou
presque.
La toile de fond des rumeurs
La
radioscopie est brouillée. Cela atteste de la délicatesse du sujet. Mais,
pourquoi toute cette agitation, cet état d’éréthisme ? Qu’est-ce qui ne va pas
ou, ne va plus, dans le ‘’vaste ensemble’’ ? Notre plongée au cœur du système
constitué de façon pyramidale, entre caciques originels et orthodoxes
(‘’vernis’’ à la cause sans conteste, de l’ancien opposant Alassane Ouattara)
et les néo-convertis et les inconditionnels du « Brave Tchè », ne révèle pas
moins, des « lignes de fractures », des humeurs et des incompatibilités sur
fond dit-on, de luttes de clans ou, de leaderships ? Pourquoi maintenant ?
Alors que, l’ « architecture » de la ‘’grande famille’’ du RHDP composée et
proposée par le « Brave Tchè », est solide. Cette initiative a permis d’asseoir
une ‘’colonne vertébrale’’ solide et,
apte à tous les combats.
Il incarne la « Force qui va »
La
démonstration en vaut la peine : le Dr Ouattara, lui-même, charismatique,
tenait ferme le ‘’gouvernail du navire’’ et incarnait la « Force qui va ». Sa
crédibilité, son savoir-faire, son passé de technocrate émérite, les épreuves
surmontées auront été, en définitive, des atouts pour porter haut, l’étendard
du RDR originel et authentique. Il a appliqué avec intelligence et art
consommé, la même méthode.
Ayant
lui-même résisté à toutes sortes d’infamies, d’ignominies, de vilénies,
d’injustices criantes (à la limite de la persécution), il a su trouver le
réconfort auprès d’un peuple qui l’a porté dans son cœur. C’est dire que, les
obstacles et les écueils n’ont pas manqué. En portant le RHDP sur les fonts
baptismaux, l’objectif était, est et reste, la préservation puis l’amélioration
des acquis. Mais, tout le monde l’entend-il comme le chef, le mentor ? Le «
Brave-Tchè » ?
Ne pas oublier !... la genèse…
Ce qu’il ne
faut pas oublier, c’est l’objectif qui a consisté à conquérir le pouvoir
d’État, en résistant à toutes les manœuvres d’intimidation. C’est pour cela,
que ; le ‘’petit peuple’’ et les militants adulent encore et encore leur chef.
Et, s’il a remporté le « graal politique
», le 28 novembre 2010, nous devons garder en permanence à l’esprit que ; rien
n’a été facile. Rien n’a été donné. Car, rien n’était gagné d’avance ! Les
victoires relèvent de son « savoir-faire » inné, et de son génie.
Les avatars
de l’histoire sont là, pour nous interpeller sur nos actes manqués et, sur ce
qu’il faut faire pour créer une plus grande adhésion à la cause fraternelle et
sociale, prônée par le Président Ouattara. Les raisons foisonnent pour en
justifier le fondement.
Aujourd’hui,
que de réalisations et de merveilles réussies ! Les fruits et les résultats du
travail bien fait.
Le «
prédestiné » a justifié la confiance que, les uns et les autres, ont placée en
lui. Mais, il n’y a pas d’ouvrage parfait.
Les
questions d’amour propre, d’hommes, et d’egos, entre caciques, apparatchiks,
barons, membres de la nomenklatura (aux appétits et boulimies insatiables) et
les militants des heures et années de braise ont miné certaines relations.
C’est dans
ce « puzzle » et ces contradictions que, souventes fois, Ouattara a été emmené
avec la grande expérience et la sagesse qui l’habitent, à reconstituer l’armada
politique qu’est devenu le RHDP ; à opérer, « mutatis mutandis », des changements
et orientations que les réalités imposent.
Le choc des ambitions
Aujourd’hui,
il faut le dire : des batailles à fleurets mouchetés de ses propres cadres, ont
provoqué, de nombreux dégâts sur la cohésion indispensable au sein de tout
grand parti politique, comme le RHDP.
Il en a
résulté des combats de cour, de basse-cour et d’arrière-cour. Des frémissements
et des mécontentements à peine dissimulés.
Car, au lieu
de se réjouir d’être déjà, à des sommets (ou à des postes) inespérés, l’on
assiste hélas, à des questions d’égo, d’amour propre voire, de velléités de
domination entre des « compagnons » de lutte ! Frères qui, au lieu d’être unis,
mènent la « bagarre de la fosse au lion », se sentant, désormais et subitement,
investis d’une force et d’un courage de gladiateur spartiate. Hélas, c’est un
constat !
Au lieu d’être unis…
Que se
passe-t-il aujourd’hui, pour qu’après un parcours exemplaire voire radieux,
2010-2015, l’on en soit arrivé, à des incompréhensions et antagonismes qui
frisent l’immodestie et l’arrogance injustifiables ?
Des vents et
courants contraires agitent la maison. De très nombreux militants ainsi que des
cadres, peu ou prou choqués, récriminent contre l’oubli de ce qu’on était et,
le fait que, sans la politique, certaines personnes ne se seraient jamais
retrouvées à ce niveau de gestion de l’État.
Est-ce que,
la « promesse des fleurs » est à la hauteur des « fruits » escomptés par
certains ?
Pour
Alassane Ouattara: c’est oui ! Mais, pour l’unité d’action, de vision, de
conception, de pensée, de considération de l’autre, de l’amour fraternel, c’est
‘’bernique’’ ! La déception.
Le Président
Ouattara lui-même, en sage expérimenté, en a perçu les « fractures ». Aussi
a-t-il sonné le tocsin au cours d’un conseil des Ministres : « Soyez humbles et
généreux ». Ce que, dans plusieurs éditoriaux, analyses et chroniques, je
n’avais eu de cesse, de clamer ‘’urbi et orbi’’. Mais, il n’y a pas pire sourd,
que celui qui ne veut rien entendre !
Mes appréhensions se sont révélées être exactes.
Aussi,
n’ai-je pas été surpris. Devant le tableau peu reluisant, qu’il lui était donné d’observer. Ouattara a
réagi à raison. Il a regardé dans le rétroviseur pour comprendre.
Car, de
l’opposition au pouvoir d’État, de sa maestria à la « perfecto », le président
a pu tirer des leçons et des enseignements à sa propre discrétion.
Fort des
constats quasi quotidiens et en père de famille paternel et paternaliste, il a
su apprécier et faire les choix opportuns en tapant du poing sur la table pour
remettre tout le monde dans le rang.
Remise en ordre
Ainsi est-il
des situations post-décès d’Amadou Gon, l’héritier putatif qui incarnait la
poursuite de sa vision du futur pour la Côte d’Ivoire et, l’autre coup dur,
incarné par le décès, contre toute attente, de son autre ‘’fils prodige’’ Hamed
Bakayoko.
Mais
toujours à l’écoute du murmure de ses militants originels, de celui de son
peuple, il a toujours su prendre du recul, battre la mesure et, proposer des
thérapies adaptées voire appropriées.
Aujourd’hui,
à la ‘’croisée des chemins’’, de
nouveaux impératifs s’imposent à lui : la remise en ordre de bataille (indispensable)
du parti RHDP.
Nécessaire réadaptation
Car, de
nombreuses voix s’élèvent çà et là, pour décrier la gestion du parti. Qu’en
est-il en réalité ? Pourquoi ? Quels arguments avance-t-on ? Ou bien, est-ce
une volonté délibérée contre les acteurs actuels qui animent, bon gré mal gré,
le parti ? Sur ce point, des bruits et rumeurs sur ‘’l’absolutisme’’ de la
gestion quasi solitaire du RHDP semblent avoir beaucoup d’adhérents. En tout état de cause, celui qui jauge et qui
a le ‘’baromètre’’, c’est bien lui, le Président. Lui seul, connaît les tenants
et les aboutissants des « convulsions » et « éruptions politiques » actuelles.
Dans l’interview qu’il a accordée à Jeune Afrique, il en a donné une idée :
rééquilibrer l’appareil politique sans jeter le bébé avec l’eau du bain…
En bon «
Nostradamus », on peut subodorer, qu’il a déjà, une ‘’potion magique’’ afin de
« oindre » ceux qu’il aura adoubé afin de créer, une véritable symbiose avec
les militants, les cadres (très nombreux marginalisés, sans travail) et des
militants de base, plutôt insatisfaits voire mécontents des retombées de la
lutte ô combien périlleuse. Rien qu’à les écouter ; on se rend compte, de
l’amertume qui les habitent. Question : peut-on faire du neuf avec du vieux ;
ou, du moins ; avec l’ancien ou des anciens ? Des interrogations majeures pour
un renouveau d’ouverture et de réparation de nombreux oublis. Il s’agit de
revoir le mode de gouvernance du parti. Une gouvernance ouverte et non soumise
au diktat ou desiderata d’un « dominium ».
On peut le
dire tout net, le Dr Ouattara se trompe rarement de diagnostic. Aussi, le choix
de la méthode de transformation en douceur et, de remise en cause des ‘’anciens
paradigmes’’, atteste à ses yeux de la nécessité de corriger certaines
faiblesses : l’absolutisme et l’exercice solitaire du pouvoir par une entité
voire un groupe d’un si grand parti. Conséquence : désaffection,
démobilisation, mécontentement, mouvement d’humeur et, désapprobation de
certaines bases ainsi que, de nombreux cadres laissés pour compte. Pour
beaucoup, l’impression générale est nette : ce sont encore et toujours les
mêmes ! Un jeu de chaises musicales permanent. Le même personnel politique,
soutiennent des observateurs avertis et fins connaisseurs de l’échiquier
politique national.
Et pourtant,
sans conteste ; Ouattara a fait et a fait faire, de nombreuses promotions avec
notamment, l’avènement du ministre
Amadou Gon comme Premier ministre chef du gouvernement. Cela traduit à l’envi
le haut degré de conscience du chef de l’État dans la gestion du pouvoir
politique et de l’État.
Manque de solidarité : un mal
endémique ?
Et pourtant,
nonobstant cette grande mansuétude du chef d’État ivoirien, beaucoup
d’observateurs de la vie politique ainsi que, de nombreux militants ; ne
s’étonnent pas moins, du manque de solidarité de certains cadres et ministres
dont « l’immodestie », l’arrogance injustifiable voire même le mépris dans
l’exercice d’une « fonction » qui n’est pas éternelle ne sauraient être
justifiés. Là, se trouve, la « plaie » ! Plus encore le mal. La faiblesse de «
l’appareil politique ». Cela est un fait indéniable ! Des personnes cooptées
qui oublient, qu’il y a probablement plus compétents. Abstraction faite d’une
poignée. Sinon, ils doivent tout Président Ouattara qui, en homme généreux, les
investit de sa confiance. Mais, mais…
Le rappel de la vieille garde
originelle
Aussi, dans
ce contexte, il n’est pas surprenant que, face au manque de modestie et à
l’absence de générosité, le Président Ouattara, monte en première ligne, donne
un coup de pied dans la fourmilière ; en même temps qu’il secoue le
‘’cocotier’’ pour, en faire tomber les branches mortes.
Le Président
Ouattara assis, voit plus loin que certains qui ont tout oublié. Parce que, en
apparence, ils n’ont rien appris des grandes qualités morales et humaines de
l’homme Ouattara.
Aussi, le
retour au premier plan, de Kafana Koné, Ally Coulibaly (qui a tant souffert des
affres et méchancetés des anciens pouvoirs), Cissé Bacongo le ‘’Goebbels’’ de
la lutte pour la défense des valeurs et des idéaux incarnés par Alassane
Ouattara dans l’opposition et, aussi, fort à propos, le brillant, modeste,
solidaire et humble Mamadou Sanogo, l’ancien ministre généreux (au ministère de
la construction et de l’urbanisme) et, de l’économie numérique et de la poste,
de véritables piliers, de la lutte du RDR au RHDP. Et bien sûr, l’amazone,
Kandia Camara Kamissoko. L’héroïne de tous les « combats épiques » ainsi que,
de toutes les luttes homériques qui demandaient ; le « don de soi ». Son engagement
doctrinal dans l’éveil de conscience des femmes dans la lutte au bénéfice du
Président Alassane Ouattara.
Ce « quintet
» de caciques, d’oligarques et de
‘’tambours majors’’ du parti de la « case originelle » au « giga parti » RHDP,
devenu un domaine à plusieurs ‘’villas somptueuses’’, fruits légitimes de la
lutte, espérons que les promus originels
et les « néo-promus », sauront sans doute, écouter le murmure des militants, de
certaines catégories de jeunes, et même des cadres autant compétents que méritants.
Bref, avec
la nomination du Premier ministre Patrick Achi, cette recomposition de la
hiérarchie du parti, s’impose de facto. Il faut pourvoir la présidence du
directoire. Mais, qui ? Mme Dagri Diabaté ? Le PM Patrick Achi ? L’icône
féminine, Kandia ? Le doctrinaire et fort en thèmes Cissé Bacongo ? Et pourquoi
pas, Ibrahim Ouattara? Bref ! Sur ce registre, il s’agit davantage de
légitimité (dans et au cours) de la lutte héroïque, qui a permis le triomphe
politique qui a porté le Dr Ouattara, au pinacle du pouvoir…
Il n’est que
d’interroger l’histoire récente, pour se rendre compte que, ni le partage, ni
la générosité, ni la reconnaissance, ni la considération, ni le respect de
l’autre, n’ont été les points forts de certains cadres devenus, prétendument
des «barons» (sic).
Quant à
Adama Bictogo, il a les faiblesses de sa force et la force de ses faiblesses.
C’est un très grand organisateur, un «chef d’orchestre» un «véritable enfant du
peuple» qui aurait, semble-t-il (selon certains observateurs et militants),
tourné le dos aux valeurs qui faisaient sa force : proximité, accessibilité,
sourire et … générosité. Le
«diamant noir » doit revenir aux valeurs qui incarnent véritablement sa
vraie nature. Malgré tout, Bictogo ne reste pas moins un redoutable harangueur.
Un tribun, « maitre de chœur » qui sait faire jouer ‘’les partitions de
victoire’’ au chef de l’orchestre, qui, lui ;
incarne les valeurs, la probité, la morale ainsi que l’esprit de solidarité, valeur cardinale du
Vivre ensemble. De fait, que reprocherait-on à Bictogo : il ne répond pas au
téléphone. Les rendez-vous sont à la ‘’bonne franquette’’ c’est-à-dire indécis voire improbables. Et
pourtant l’homme est affable, humain comme le soutiennent nombre de militants
et certains cadres. Ce constat-diagnostic vaut selon des indiscrétions autant
pour Cissé Bacongo nonobstant les qualités indéniables de développeur de cité,
d’agitateur d’idées et de flibustier politique. Lui aussi ne répondrait pas au
téléphone. Ally Coulibaly est un homme de synthèse et de compromis. Sanogo
Mamadou, lui, tranche sur toute la ligne. Il est très estimé des militants. Il
est accessible, sociable et généreux. C’est un homme plus humain et plus
accessible dans le dispositif mis en place par le Président Ouattara.
De tout ce
qui précède, il faut espérer, que chacun saura en tirer : et les leçons et les
enseignements pour un RHDP plus ouvert, solidaire, fraternel, plein de
prodigalité et, d’une très grande générosité de cœur, d’esprit, de don de soi,
et du partage vrai.
À l’aune de
la recomposition du paysage politique ivoirien, avec les arrivées de Gbagbo,
(probablement de Blé Goudé), des partis qui se créent, les retours d’acteurs
politiques qui étaient en exil (qui n’ont rien oublié), la mutation du RHDP
s’impose impérativement. D’où l’indispensable aggiornamento. Et c’est tout à
l’honneur du Président Ouattara d’avoir relevé lui-même, les faiblesses
endogènes actuelles. Sa thérapie de choc, va revigorer, sans doute, le ‘’grand
navire’’ RHDP dont il est le maître absolu du gouvernail. Il faut savoir tirer
les enseignements et les leçons du passé et du présent pour un futur plus
radieux, plus solidaire et plus fraternel.
Il y a
encore beaucoup à dire afin que, le processus de ‘’correction-rectification’’
ne soit pas un vœu pieux mais, plutôt ; la réalisation et la concrétisation de
la promesse des fleurs (…)
Cette
plongée au cœur du fonctionnement du RHDP aujourd’hui, est un avertissement
(sans frais) de Ouattara à ceux qu’il a oint de sa confiance. C’est un rappel à
l’ordre nécessaire. Il était temps de redonner un coup de manivelle à la
machine. Très clairement, c’est une injonction à être plus solidaire, plus
accessible et plus serviable. Le moment, de rassembler encore plus les enfants,
les disciples et les frères de Ouattara, afin de rendre son règne plus
lumineux, plus attractif, plus ensoleillé et plus radieux, est arrivé. Ceux
qu’il a investis de sa confiance, doivent se le tenir pour dit et intégrer
cette réalité nouvelle à leur vision, leur comportement ainsi qu’à leur
agissement. En des termes plus avenants, c’est une invite ‘’in foro interno’’
afin de prendre en compte, nécessairement ; les aspirations de nombreux
militants et cadres qui piaffent d’impatience de voir nombre de leurs attentes
; s’assouvir. Ensemble nous avons le devoir de préserver et de consolider les
acquis de la paix sociale dont le Président Ouattara, est le principal artisan.
L’échec des directions exécutives
adjointes
Dans ce
diagnostic sectoriel, il faut mettre en exergue, la quasi faillite des DEA
(Directions Exécutives Adjointes) censées être les traits d’union voire, les
outils opérationnels du parti ; dans l’animation, l’orientation philosophique
et doctrinale des organes dirigeants. Or, on peut ; sans grand risque de se
tromper, affirmer l’échec de ces entités, inadaptées aux réalités vécues par
les cadres et militants. La remise à plat (de ce qui devait apparaître ; comme
innovateur), s’impose de facto. D’autant que, les animateurs eux-mêmes ; sont
restés à quai.
Du reste,
l’actualité des affaires, des finances, du commerce, de l’économie et des
grandes Directions des sociétés d’Etat, inquiète et exaspère autant les
militants que nombre d’autres cadres. Les méthodes ainsi que les modes de
diffusion des audits, s’apparentent à du lynchage. Oui à la bonne gestion, à la
transparence dans l’utilisation des fonds mais, éviter de livrer à la vindicte
populaire, des responsables dont, la culpabilité n’aurait pas encore été, dans
l’absolu, établie. C’est une démarche prudentielle. Il est clair, que ceux dont
la gestion, aura été reconnue déviante et entachée d’irrégularités, devront,
sans conteste ; en répondre et en justifier les utilisations. Pour nous, il
importe d’éviter la politique de la « terre brûlée ». Certes il faut prôner la
rigueur et l’honnêteté. Mais, encore faut-il que, les sources des audits ne se
retrouvent sur la place publique avant même que, de façon procédurale, les
décisions n’aient été notifiées à la très haute autorité pour avis. Or, la rue
bruit de rumeurs et d’accusations de toutes sortes en créant une psychose dans
le peuple, les familles et chez beaucoup de militants désarçonnés. Certes les
audits sont des instruments de gouvernance, pour jauger, vérifier, contrôler la
qualité du travail effectué par certains directeurs généraux. Cependant, la
rigueur absolue du secret des délibérations, doit prévaloir. Il est donc
impératif que dans un parti aussi important que le nôtre, une structure ou, à
défaut ; des responsables de l’information ; doivent impérativement, passer les
nouvelles afin d’éviter les rumeurs et autres commérages qui ont tendance à
jeter le discrédit sur le travail extraordinaire réalisé sous l’impulsion du
Président de la République. Certes, nous ne saurions nous accommoder de brebis
galeuses. Mais il est nécessaire de préserver les dignités.
En clair, il
faut savoir écouter le murmure du petit peuple ainsi que celui des militants,
piliers et supports intangibles du parti. Il est impératif de corriger ce
déficit abyssal. De même, il faut impulser une dynamique plus visible et plus
agissante, aux relations transversales entre les coordinations régionales (peu
actives), les départementales à responsabiliser plus que d’ordinaire, et
surtout ; les sections, dont la mobilisation de proximité est l’adjuvant le
plus puissant dans l’animation et la vitalité du parti sur le terrain. Le
militantisme de salon doit s’arrêter. Ceux qui occupent les premiers rôles,
disent prêcher par l’exemple. Descendre dans la vallée et mouiller les effigies
et attributs du parti. Plus encore, rendre aux militants, les offrandes
multiples dont, l’objectif est de donner de l’espérance et de l’enthousiasme
aux militants sans distinction. C’est une nouvelle approche de gestion humaine
qui s’impose. Les temps ont changé. Il faut s’y adapter et mériter les
promotions !
Il faut
mettre le militant au cœur du projet de société du parti. C’est précisément, à
l’aune de telles initiatives hardies, que l’engouement général pour le parti ;
devient plus grand et plus perceptible. Les temps ont changé. Il est impératif
de changer avec les temps.
Me BAMBA
Alex Souleymane
Journaliste
Professionnel
Expert
Consultant en Stratégies et
Communication
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