C’était à la Maison de la presse, sous le parrainage de Kandia Camara, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, et en présence de nombreuses sommités du monde des médias.
La cérémonie, qui se voulait sobre mais solennel, s’est articulée en trois principaux axes : la lecture du rapport du congrès, l’investiture à proprement parler et les premiers mots du nouveau mandat.
Du rapport, l’on retient, selon Dja Koffi Sylvain alias Dekos Badaud, que le déroulement du 11e congrès a connu des perturbations dues à des désaccords sur nombre de points, mais que l’ordre a fini par revenir grâce aux efforts conjugués de l’ensemble des acteurs des médias ivoiriens.
Cette accalmie a permis les travaux en commission, lesquels ont permis de toiletter les textes qui seront soumis à l’ensemble de la corporation dans six mois, pour une adoption consensuelle de ceux-ci.
Après quoi, ont suivi les élections qui ont consacré la reconduction du bureau sortant avec 310 voix sur les 314 suffrages exprimés, soit un taux de 95%. A propos du conseil d’administration, la liste conduite par Bertin N’Guessan a été portée au pinacle avec un taux de 70% contre 29,67% pour la liste dirigée par Félix D. Bony.
Jean-Claude Coulibaly Oualamian, installé dans ses fonctions, a tenu d’entrée à lancer un appel à l’union sacrée autour du puissant instrument de lobbying qu’est l’Unjci. Il a engagé les journalistes ivoiriens à relever le défi de la cohésion, de la paix, seul gage pour gagner les batailles à venir. Et ces batailles ont pour noms « cité des journalistes de Côte d’Ivoire », « un journaliste, un terrain/un journaliste un toit », « subvention de 0,01% du budget de l’Etat » qui doivent aider à améliorer les conditions de vie et de travail des journalistes ivoiriens.
« Je vous engage à rester concentré sur les vraies batailles et les vrais enjeux qui nous attendent », a exhorté le président reconduit de l’Unjci. Non sans dire un grand merci au ministre Kandia Camara qui a accepté d’associer son image à cette cérémonie.
Au nom des aînés, Bamba Alex Souleymane, avec la verve que l’on lui connaît, a appelé les hommes et femmes de média à se transcender pour ne plus s’offrir en spectacle au monde. « Nous avons l’impérieux devoir de débarrasser la presse des contre-valeurs », a-t-il conseillé.
Une minute de silence a été observée à la mémoire de Jésus Kouassi Yobouet, présentateur vedette du 20 heures dans les années 1990, qui a quitté le monde des vivants.
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