A cette occasion, il a indiqué que, dans le cadre de la labélisation des produits ivoiriens, des actions menées par le gouvernement ont porté leurs fruits.
Se prononçant sur la protection du label de l’attiéké authentique made in Côte d’Ivoire, le premier responsable du commerce a déclaré que des mesures ont été prises pour que le monde entier reconnaisse que l’attiéké est un produit typiquement ivoirien.
Souleymane Diarrassouba a soutenu que des certificats ont été délivrés en juillet dernier, reconnaissant l’attiéké des lagunes produit ivoirien. Et pour y arriver, explique-t-il, des Instruments géographiques protégés (Igp), dispositif mis en place par l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle(Aopi) ont été utilisés en vue de reconnaître qu’un produit appartient à un terroir.
Le ministre du Commerce a souligné que cette démarche de labélisation ne se limite pas uniquement à l’attiéké. Elle concerne bien, au contraire, plusieurs autres produits. Il a ajouté que la labélisation a une incidence économique sur les conditions de vie des populations. Elle a également un impact sur la création de filière.
Étant donné que cette denrée est exportée partout, Souleymane Diarrassouba a mentionné les efforts de l'État pour accroître la production de manioc, son principal ingrédient.
En ce qui concerne la production, il a indiqué qu’elle se situe entre 5 et 6 millions de tonnes par an. Il a également annoncé un renforcement du marketing international pour promouvoir la marque attiéké, une démarche qui impliquera toutes les parties prenantes afin de créer des opportunités pour le pays en termes de visibilité.
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