RCI : un nouveau candidat investi pour la présidentielle

Le parti Pro Côte d’Ivoire pour la Démocratie, la prospérité et la souveraineté (PROCI-DPS, indépendant), a investi ce samedi 24 août 2024 son leader pour l’élection présidentielle d’octobre 2025.

M. Kévin Fieni Koffi, fondateur du parti Pro Côte d’Ivoire pour la Démocratie, la prospérité et la souveraineté (PROCI-DPS), a été investi ce samedi 24 août 2024, à Abidjan, comme candidat de cette formation politique à la présidentielle ivoirienne de 2025.

Cette investiture intervient près d’un an après la désignation de M. Kévin Fieni Koffi, candidat de PROCI-DPS, à la présidentielle ivoirienne de 2025, le 30 septembre 2023, à Yamoussoukro, lors du premier congrès extraordinaire du parti.

Dr Richard Séry, porte-parole du parti, a évoqué les motifs de cette candidature, soutenant qu’au moment où s’écrit une nouvelle page de l’histoire de la Côte d’Ivoire, il va falloir changer le mode de gestion, avec une nouvelle vision, pour donner au pays une « marque distinctive » à l’échelle mondiale.

PROCI-DPS, dans son projet de société, s’engage à faire de la Côte d’Ivoire une « République fédérale » et ambitionne de prendre le pouvoir en 2025, à l’effet de mettre en exécution ce programme sociétal, a-t-il déclaré.

Devant plusieurs militants, venus d’Abidjan et des villes de l’intérieur, le président du PROCI-DPS, M. Kévin Fieni Koffi, a déroulé son projet de société axé sur 12 points, notamment l’éducation, la formation, la défense et la sécurité, l’emploi et l’administration.

Son programme de gouvernance prend également en compte les enjeux de l’économie et de la finance, la justice et la liberté, la diplomatie, la Constitution, les infrastructures et le développement, ainsi que la cherté de la vie, l’hygiène et la santé, les médias et la communication.

Le natif de Guiendé, une localité du Nord ivoirien, a réitéré son engagement à faire de la Côte d’Ivoire, une « République fédérale » pour aller au-delà des simples « idées de décentralisation », en vue d’un ancrage du développement dans les confins du pays.

Cette République, dira-t-il, sera composée de neuf Etats, dirigés par des gouverneurs élus, ayant rang de chef d’Etat. Elle sera en outre constituée de 15 députés par Etat, de 11 ministres, avec à la tête, un président fédéral, un vice-président et un directeur d’Etat.

Dans cette République fédérale, le président fédéral sera le « gardien » de la Constitution. Kévin Fieni partagera qu’il n’y aura pas de budget de souveraineté pour le président qui se contentera de son salaire. En outre, le Sénat et le poste de ministre gouverneur seront supprimés.

L’idée, selon lui, est de faire en sorte que le pouvoir soit bien partagé pour « fluidifier » les actions à mener pour le développement, mais aussi pour favoriser la bonne gestion des ressources du pays, en vue de financer les projets d’investissements et de créer des emplois.

Ce jeune candidat de 43 ans a, par ailleurs, dénoncé le « cumul » des postes dans l’administration publique et la cherté de la vie « préfabriquée », notamment causée, selon lui, par la « cupidité » de l’être humain à vouloir plus, sans partager.

Il entend miser sur la formation des ressources humaines, tant au niveau de la sécurité, de la santé que dans l’administration, pour booster le développement. Kévin Fieni veut aussi rendre totalement libre la justice, réduire la durée du cursus scolaire et les inégalités sociales.

Le président de PROCI-DPS, M. Kévin Fieni, a invité ses militants à ne pas tomber dans le piège de la contestation de la Commission électorale indépendante (CEI), mais à s’inscrire massivement sur la liste électorale, lors de l’opération d’enrôlement prévu en septembre-octobre 2024.

Cette formation politique, fondée en 2019, revendique quelque 400 000 militants. Elle devrait entamer le 13 septembre 2024, une tournée nationale à partir de Guiendé pour mobiliser les militants et les motiver à s’inscrire sur la liste électorale.