« La grève des enseignants est très suivie dans la direction régionale de l'éducation nationale et de l'alphabétisation du Goh ». Ces propos sont d'un responsable local de l'enseignement secondaire de Gagnoa joint par téléphone ce mardi 15 octobre 2024.
Le syndicaliste qui n'a pas décliné son identité a laissé entendre la détermination de tout le corps enseignant du public de la ville de Gagnoa, capitale de la région du Goh pour selon lui, mettre fin à une injustice qui dure depuis plusieurs années. Pas de cours aussi à Oumé selon un enseignant de cette ville joint aussi par téléphone.
« Au moment où vous m'appeler, je suis dans un établissement privé où je suis vacataire. Mais sachez qu'il n'y a pas cours au lycée moderne d'Oumé où j'exerce » a indiqué le professeur qui a précisé aussi que lui et ses collègues iront jusqu'au bout de ses trois jours de grèves.
A Ouragahio, la ville située à 18 km de Gagnoa à ses écoles paralysées par la grève de l'intersyndicale. Selon une source éducative sur place, les enseignants grévistes menacent de durcir la suite au cas où le gouvernement ferait des ponctions salariales à la fin du mois d'octobre.
La grève bat aussi le plein à Guibéroua. Les enseignants de cette localité ont aussi suspendu les cours pour réclamer la prime selon eux pour améliorer leurs conditions de vie et de travail dans un contexte où leurs salaires ne résistent à la cherté de la vie.
Le gouvernement va-t-il laisser le moment de grève s'intensifier et mettre en exécution ses menaces de ponction de salaire ? Telle est la question que se posent beaucoup de parents d'élèves dans la région du Goh qui ont vu leurs enfants regagner la maison sans faire cours alors que la rentrée scolaire a mis du temps avant d'être effective dans leur localité.
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