Les manifestations éclatées dans de nombreuses villes du
pays pour s’opposer à une candidature d’Alassane Ouattara pour un 3e
mandat présidentiel sont au menu de l’actualité ivoirienne.
Ainsi L’Héritage
titre : « Manifestations
populaires contre le 3e mandat de Ouattara : l’opposition prend
le contrôle de toutes les villes du pays. ». Puis de détailler : « Ouattara devient le président de la
commune de Cocody. Abobo, Yopougon, Koumassi…et les villes de l’intérieur
paralysées. Toutes les voies internationales du pays bloquées. Bonoua, la
police ouvre le feu, le commissaire prend la fuite. Quand le candidat de la
stabilité entraine le pays dans l’instabilité ». Le Bélier se veut plus alarmiste pointe : « Protestation contre le 3e mandat de Ouattara :
la Côte d’Ivoire à feu et à sang ». Le journal proche du PDCI-RDA
annonce 1 mort à Bonoua et plusieurs morts à Daoukro. Constat identique à la
Une de Soir Info : « Manifestations de colère, hier, en
Côte d’Ivoire : le drame ! 1 mort, un commissariat pillé et saccagé,
un commissaire tabassé à sang ». Pour Le Temps, « toute la
Côte d’Ivoire dit NON à Ouattara ». Idem pour Le Nouveau Réveil qui mentionne : « Elan national contre un 3e mandat illégal : le
peuple se dresse contre Ouattara ! » Quand Aujourd’hui s’esclaffe : « Alassane
Ouattara : le mandat de trop, les morts de trop ».
En revanche, Le
Rassemblement estime que « l’opposition
crée la chienlit pour fuir les urnes ! » Quand L’Expression fait remarquer que « l’opposition échoue et jette ses
miliciens dans les rues ». Selon Le
Matin qui cite Adama Bictogo : « La
responsabilité de Bédié est engagée…Pareil pour Mme Gbagbo ». De
toutes les façons à en croire le ministre de la Sécurité et de la Protection
civile Diomandé Vagondo, cité par Le jour
plus, « les auteurs et les
commanditaires répondront de leurs actes ». Ce qui fait écrire à L’Essor : « Incitation au désordre et à la violence, Bédié en route pour la
Maca ».
En toute état de cause, à lire L’Intelligent d’Abidjan, « la
guerre des nerfs risque de se poursuivre jusqu’au 31 octobre 2020 ».
Et de s’interroger : « A qui
la faute ou malheur à qui craquera ? »
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