La construction de ces centres répond à une volonté du gouvernement de renforcer le service civique national en Côte d’Ivoire, a ajouté M. Touré, soulignant qu’au moins 10% des jeunes dans les centres opératoires sont en extrême vulnérabilité du fait des drogues.« En trois ans, 1600 jeunes ont été traités », a-t-il déclaré.
Ces centres seront construits en complément de ceux déjà opérationnels, à savoir les centres du service civique de Bimbresso- Songon, de Bouaké, de Guingreni (Boundiali), de Guedipko (Sassandra) et d’Ouoloukro (M’Bahiakro).
L’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de renforcer tout le dispositif du service civique, consolider les opérations spécialisées de lutte contre l’incivisme des enfants et des élèves, lutter contre les fléaux comme les congés anticipés et la prise en charge des jeunes addicts à la drogue et aux stupéfiants.
“Nous traitons habituellement environ 500 jeunes par an. Dans les années à venir avec le renforcement du dispositif du service civique, ce sont 14 000 jeunes qui seront traités par an. Car chaque centre pourra recevoir 1000 jeunes par an“, a révélé Touré Mamadou.
Au sujet du financement de la construction des 14 centres, le directeur de l’OSCN a souligné que “chaque centre doit coûter entre 1,2 et 1,4 milliard de FCFA. Les ressources sont déjà mobilisées pour la construction de quatre centres d’ici à fin 2023?.
Le ministère de la Promotion de la jeunesse mène des réflexions pour la mise en place d’un modèle économique viable au niveau du service civique qui intègre à la fois la contribution de l’Etat, des partenaires techniques et financiers et celle des parents.
“Le service civique coûte assez cher. Un jeune qui est dans un centre de service civique coûte un million de FCFA par an, parce qu’il est en mode internat strict. Il ne mange pas moins de 3000 FCFA par jour, il est habillé, il est équipé, il est installé après sa formation. Ça coûte assez cher“, a affirmé M. Touré.
En termes de perspective également, le ministère de la Promotion de la jeunesse prévoir de développer la mobilité croisée dans le cadre du volontariat de réciprocité avec la France et le talent africain à l’international avec le Sénégal, le Bénin et le Burkina Faso, dans un premier temps.
A l’initiative du ministre Mamadou Touré, le séminaire visait à instruire les journalistes sur les activités et projets du ministère de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique.
Le directeur de cabinet adjoint, Diomandé Lanciné, a félicité les journalistes pour leurs écrits, sans coloration politique, qui relayent les activités du ministère.
“Pour nous, les journalistes sont un maillon indispensable. C’est pourquoi, nous associons les journalistes à toutes nos activités (...) Les dispositifs du ministère sont destinés à tous les jeunes de Côte d’Ivoire sans exclusion. Pour nous, aucun dispositif n’est dédié à tel parti politique, telle religion ou groupe religieux ou à une ethnie. C’est pour les jeunes de Côte d’Ivoire“, a-t-il conclu
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article