La validation du rapport de l’étude de faisabilité de l’Agence de l’éducation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est l’objet d’une réunion des experts provenant des Etats membres de l’organisation, à Lomé (Togo), du 6 au 7 septembre 2022.
Organisée par la direction de l’Education, de la Science et de la Culture du Département chargé du Développement humain et des Affaires sociales de la Commission de la CEDEAO, cette rencontre est une étape clé dans la mis en la place d’une Agence spécialisée de l’organisation régionale ouest africaine, qui sera chargée de coordonner l’harmonisation et de la gestion de l’assurance qualité de l’Education dans la région, rapporte un communiqué de presse transmis à l’AIP, mercredi.
Procédant au lancement des travaux, mardi 6 septembre, le secrétaire général du ministère des Enseignements Primaire et Secondaire du Togo, Emmanuel Barakpété Ahiya, a salué les efforts de la CEDEAO en vue de promouvoir un Environnement Educatif de qualité dans la région par la création d’une Agence dédiée.
« L’Education est la clé du Développement et c’est d’ailleurs le meilleur investissement à faire pour notre jeunesse… Cet important organe permettra aux pays membres de la CEDEAO d’avoir une compréhension commune des défis en matière d’Education et en même temps de bâtir une stratégie commune afin de les relever », a-t-il déclaré.
En raison des obstacles linguistiques et des disparités occasionnés par l’adoption de leur modèle colonial d’éducation, les systèmes éducatifs des États membres de la CEDEAO variaient considérablement.
Alors qu’il y a un certain degré d’harmonisation du système éducatif entre les pays francophones de la région de la CEDEAO, avec la création du Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES) en 1968 pour harmoniser et coordonner les politiques d’enseignement supérieur dans les 19 pays membres francophones, dont les huit pays francophones de la CEDEAO, les pays anglophones d’Afrique de l’Ouest disposent déjà d’un système harmonisé d’enseignement secondaire supérieur, qui est entré en vigueur avec la création du Conseil ouest-africain des examens (WAEC) en 1952.
Cependant, plusieurs forces poussent le secteur de l’éducation à rechercher l’intégration régionale notamment les économies d’échelle, atteindre un plus grand nombre d’apprenants servis, mettre en commun les forces et l’expertise nationales, attirer un partenariat mondial renforcé, améliorer la notation et la reconnaissance mondiales, et atteindre des objectifs socioéconomiques complémentaires, en particulier, ceux qui sont liés à la coopération et à l’intégration régionales.
A terme, l’Agence apportera aussi, entre autres, une contribution significative au mandat du Secteur de l’éducation de la CEDEAO qui est d’assurer l’accès à une éducation et à une formation de qualité par l’harmonisation des politiques et des programmes d’éducation afin de renforcer le capital humain et de promouvoir la mobilité des étudiants et de la main-d’œuvre en Afrique de l’Ouest.
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