Prononçant le message du gouvernement, la ministre a rappelé que cette lutte représente une cause qui ne devrait pas laisser de place à la neutralité, tant elle impose un seul choix : celui de l’engagement et de l’action.
C’est pourquoi elle a réaffirmé l’engagement de l’Etat à toujours œuvrer pour l’élimination et la tolérance zéro à l’égard des violences faites aux femmes et aux filles. Cet engagement de la Côte d’Ivoire s’est matérialisé, selon elle, à travers plusieurs actions.
« La Côte d’Ivoire s’est engagée à divers niveaux dans la lutte contre ces actes de violence et a traduit ses engagements par la ratification à de nombreux instruments internationaux et régionaux relatifs à la promotion des droits de l’homme, de l’égalité des sexes », a-t-elle fait savoir.
Toutefois, malgré les acquis et les efforts consentis avec l’appui de ses partenaires au développement, la question des violences à l’égard des femmes est encore d’actualité et demeure préoccupante dans notre pays.
A l’en croire, pour l’année 2022, le système de collecte nationale a enregistré 7919 cas de violence rapportés et pris en charge, dont 1198 cas de viols, 254 cas d’agressions sexuelles, 6 cas de mutilations génitales féminines, 1380 cas de maltraitances physiques, 182 mariages forcés, 3073 cas de dénis de ressources d’opportunité ou de service et 1826 violences physiques.
Selon la Banque mondiale, l’impact économique de la perte de productivité résultant de la violence sexiste sur certains pays peut atteindre 3,7% de son Produit intérieur brut.
Pour rappel, la campagne internationale des « 16 jours d’activisme contre la violence à l’égard des femmes et des filles » est célébrée chaque année dans le monde du 25 novembre, date de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles, au 10 décembre, qui marque la Journée des droits humains.
Cette année, le gouvernement ivoirien a fait le choix de commémorer la 33e édition de la campagne dans toutes les régions de Côte d’Ivoire, autour du thème : « Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles ».
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