C’est en un laps de temps la troisième fois où il est en proie à des critiques acerbes des fans et des mélomanes ivoiriens. La première garnde difficulté avec ceux-ci, c’est lorque SafKing avait lancé la ‘’danse de la prière’’. Sévèrement critiqué, il a dû abandonner ce concept après s’être excusé. La seconde fois, c’est lorsqu’il s’est présenté dans des photos avec des liasses d’argent en main. Dénigré et critiqué par ses fans, Safarel Obiang s’était excusé pour son acte qu’il mis sur le compte d’une mauvaise communication.
Pour la troisième fois donc, c’est son nouveau concept le ‘’Ahoco’’ qui est fustigé. Si promouvoir un instrument de musique tiré du patrimoine culturel ivoirien est salutaire à l’image de Antoinete Konan qui se bat depuis de longues années pour faire connaître cet instrument, toutefois la danse qui accompagne ce concept de Safarel est jugé indécent. Pour certains, au vu de la chorégraphie, Safarel fait la promotion de la perversité et de la pornographie.
« Hier, pendant que je garais ma voiture j’aperçois un groupe d’enfants de mon quartier entrain de s’entraîner sur ‘’Ahoco’’. Safarel, vraiment cette fois-ci non, non et non. Tu es l'artiste le plus aimé par les enfants. C'est une occasion en or pour les éduquer un peu.
Mais au contraire en pleine rentrée-là, c'est de ahoco tu viens leur parler. Non, non et non ressaisie-toi. Et retire ce concept stp », déplore un internaute.
Un autre internaute avec vidéos et photos à l’appui démontre que la danse de Safarel est nuisible pour la siociété ivoirienne.
« Juste un renseignement, lorsqu'un artiste crée un concept faisant l'apologie ouverte de la masturbation, laquelle chanson provoque de graves dérives (voir photo). À quel moment l'artiste doit-Il être interpellé ?
Qui doit interpeller cet artiste ? Le fait d'attirer son attention est-Il nuisible pour sa carrière? Jusqu'où on peut aller pour avoir du succès ? Un enfant se met nu et feint de se masturber sous la musique du nouveau concept et la clameur d'un publique visiblement approbateur. Il faut que nous nous ressaisissions », a déploré un autre internaute.
Enfin, un autre internaute plus catégorique de déplorer la promotion de la perversité de plus en plus apparente dans la musique ivoirienne. « Je vous ai toujours dit que l'identité culturelle en matière de musique en Côte d’Ivoire, c'est le Zouglou. Jamais, tu ne verras un titre en Zouglou : le Maploli, ahoco etc. Le Zouglou conscientise, dénonce les tares de la société. Mais qu'en est-il du couper-décaler ? Du n'importe quoi, qu'est-ce que de vous à moi le couper-decaler a apporté à la Côte d’Ivoire ? Rien, si ce n'est que la perversité, le broutage et la décadence des mœurs. La preuve, un enfant en pleine danse sous le titre de Safarel en mimant le ‘’Ahoco’’, retirant sa culotte devant une foule en plein tournoi de maracana et ça, ça ne choquera personne. Aujourd'hui, tu as honte de t'asseoir devant la télévision avec tes enfants car le contenu des différents programmes tels que la musique ressemble à de la pornographie et c'est triste. C'est la preuve que la société ivoirienne est en pleine décomposition en matière des mœurs », a-t-il fustigé.
Safarel Obiang va-t-il reculé devant cette autre censure vu que le morceau n’est pas encore sortir ? Va-t-il s’excuser comme les autres fois ? Pourquoi et comment fait-il pour s’attirer autant de censures ? Safarel devra donc se prononcer sur toutes ces questions.
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