L’artiste Kajeem, jusque-là membre du Conseil d’administration du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) vient de rendre sa démission.
«J’ai donné ma démission au Conseil d’administration pour des raisons qui sont spécifiées dans ma lettre adressée à cet effet au président», affirme-t-il. «Il me fallait prendre mes distances avec la situation ubuesque que vit cette maison depuis un bout de temps», explique le désormais ex-membre dudit conseil qu’il avait intégré en 2015.
Cette démission intervient à l’approche de l’Ag ordinaire du 28 septembre 2018 et au moment où la maison de gestion du droit d’auteur en Côte d’Ivoire est confrontée à une levée de bouclier de la part d’un collectif d’artistes, avec à sa tête Fadal Day. «Personne ne veut d’Irène Vieira (la DG, ndlr) au Burida. C’est un combat de survie de l’artiste ivoirien», avait-il martelé le 21 septembre 2018. «Il n’y a pas de mauvaise gestion. La caisse du Burida est excédentaire», avait rétorqué le camp de la Dg.
Il faut le rappeler aussi, comme un cavalier solitaire, Pat Saco, artiste-chanteur Zouglou, dans une lettre ouverte en date du 29 juin 2018, aux artistes de Côte d’Ivoire, avait décrié des malversations relatives à une somme de 60 millions F Cfa que percevrait chaque année l’actuel ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandama, en sa qualité d’écrivain. Plus tard, le Burida a tenu «à apporter un démenti formel et catégorique» à cette accusation.
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