Alors que la garde à vue de Chris Brown a été levée la semaine dernière, la jeune femme qui l’accuse de viol a fait savoir qu’elle souhaitait qu’une confrontation ait lieu. Son avocat a également demandé l’ouverture d’une enquête pour «diffusion d’images».
La plaignante, âgée de 25 ans et surnommée «Karima» par les médias, accuse le chanteur américain Chris Brown, son garde du corps et un des amis du chanteur, de l'avoir violée dans un palace parisien dans la nuit du 15 au 16 janvier. L'artiste de 29 ans avait été placé la semaine passée en garde à vue pour «viol aggravé» et «infraction à la législation sur les stupéfiants», à la suite de la plainte de cette femme. Les trois hommes ont été remis en liberté, sans poursuites à ce stade.
Selon son avocat, Me Raphaël Chiche, le chanteur américain de R&B affirme «n'avoir eu aucune relation sexuelle de quelque manière que ce soit avec la plaignante». Il a porté plainte pour «dénonciation calomnieuse . Jean-Marc Descoubes, l'avocat de la plaignante, a quant à lui affirmé à l'AFP lundi 28 janvier demander la tenue d'une confrontation entre sa cliente et les trois hommes visés par ses accusations, qui n'a pu avoir lieu pendant les gardes à vue.
Une enquête ouverte pour "diffusion d’images"
Une enquête a également été ouverte par le parquet de Paris après une nouvelle plainte de la femme qui accuse Chris Brown de viol et affirme que la photo d'elle prise par les policiers lors de la procédure a fuité sur internet, a-t-on appris lundi de source judiciaire. Cette enquête, confiée à la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP), a été ouverte pour «violation du secret de l'enquête», « violation du secret professionnel » et «diffusion d'images ou de renseignements sur l'identité d'une victime d'agression sexuelle», a précisé cette source.
Selon son avocat, Jean-Marc Descoubes, une photo de la plaignante a été prise au moment de son dépôt de plainte initial, dans les locaux des services de police, afin d'être présentée aux personnes placées en garde à vue ou entendues en tant que témoin. Or, affirme-t-il, cette photo s'est retrouvée sur internet alors qu'elle est réservée aux besoins de l'enquête. «Nous avons des raisons de penser que quelqu'un a pris en photo la photo de ma cliente au cours d'une garde à vue ou d'une audition et elle circule sur les réseaux sociaux», a dénoncé Me Descoubes auprès de l'AFP.
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