L’artiste musicienne ivoirienne Dobet Gnahoré avait envie de communier avec ses fans d’Abidjan, sa terre natale. Ce besoin s’est ressenti lors de son concert initié par Gaou Productions samedi 23 février 2019, à l’Institut français. Un spectacle inédit. Concert.
Par Boris Anselme Takoué
Comme de coutume, c’est une Dobet Gnahoré pleine d’énergie qui est montée sur la scène de l’Institut français, à Abidjan, en présence d’une panerée d’invités venus apprécier son style musical.
Après une première partie assurée par les artistes locaux tels que, le Mozart, Elodie, Bamba Ami Sarah, entre autres, c’est à 20 heures 24 minutes que la transfuge du village Kiyi de Wêrê-Wêrê Liking Gnépo est montée sur la scène. Le public hurle de joie. Pour commencer, Dobet Gnahoré entonne ‘’Jolly’’. Le mercure monte. Puis successivement, elle enchaîne avec les titres tels que ‘’Education’’, ‘’Love, ‘’Africa’’, ‘’le Monde’’.
Mais quand l’artiste exécute ‘’Palea’’, l’un de ses célèbres hits, ses fans sont happés par une émotion indicible. Les spectateurs crient de joie. Là, Dobet Gnohoré et eux ne forment qu’un. Ils chantent en chœur. Elle est heureuse de cette fusion.
Quelques minutent plus tard, son père, Boni Gnahoré et l’un de ses oncles, la surprennent sur la scène. Elle est ivre de joie. Dobet se jette par terre çà et là, pour exprimer cette émotion qui l’anime. Après les avoir embrassés, son père prend le contrôle de la percussion, l’oncle se charge de la batterie et la fille aînée reste au micro. Le podium est à eux. Ils forment un trio parfait et explosent la salle. La famille Gnahoré fait le show. L’image est captivante, plaisante et fascinante.
Après un bout de temps, l’oncle se retire discrètement de la scène. Boni Gnahoré le seconde, laissant sa fière progéniture continuer l’ambiance avec son orchestre.
L’artiste poursuit le concert avec son nouvel opus ‘’Miziki’’ et quelques titres de son dernier album. Durant plus d’une heure, elle a transporté ses fans dans son univers de percussion, chorégraphie, chant et de danse. Comme le meilleur salaire d’un artiste est l’applaudimètre qu’on puisse lui donner, dit-on, ce soir-là, Dobet Gnahoré en a eu de plus belle manière avant de déposer le micro à 22 heures pile.
« Je suis contente d’avoir assurée ce concert. Dieu merci. Mais j’ai encore beaucoup d’efforts à faire. C’est un challenge pour moi de faire accepter mon style musical et mon énergie en Côte d’Ivoire. Il y a encore de la route à faire, j’en suis consciente et c’est un challenge qui me plaît », a livré l’artiste à la fin de son concert. Tout en invitant le public à déguster son nouvel album ‘’Miziki’’ dans lequel, elle véhicule les messages tels que la paix, la compassion, l’amour, entre autres.
Dobet Gnahoré, une femme, une voix, un style.
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