De retour dans les bacs avec un septième opus, Parce qu'on aime, Corneille s'est confié sur sa dépression, après le succès de ses deux premiers albums. Au micro d'Europe 1, il livre comment il a surmonté cette épreuve.
Le burn-out a été la rançon de son succès arrivé trop vite. Pour Corneille, la gloire n’a pas été seulement source de bonheur. Après un double disque de platine avec Parce qu'on vient de loin en 2002, puis un disque de platine grâce à son deuxième album, Les marchands de rêves, en 2005, le chanteur s’effondre. Afin d’assurer la promotion de son nouvel opus, Parce qu’on aime, il s’est confié au micro d’Europe 1 sur cette période délicate de sa vie.
Voilà une explication pour les fans du chanteur rwandais sur sa période d’inactivité dans la deuxième moitié des années 2000. Face à la pression qu’il ne parvient pas à gérer, celui qui avait déjà vécu des choses terribles dans son enfance (du meurtre de sa famille à son viol, raconté dans son livre-témoignage, Là où le soleil disparaît), dit stop : « Il a fallu que j'arrête, parce qu’il n’était pas question que je commence à détester le métier ».C’est là qu’il rencontre sa femme, Sofia De Medeiros, avec qui il file le parfait amour et a eu deux enfants : Mérick et Mila.
« Arrêter d’être dur avec moi-même m'a beaucoup aidé, tout comme accepter mes fautes et mes failles et de dire qu’on a mal », indique Corneille. Pour s’en sortir, « il faut beaucoup de courage pour dire qu'on a mal, c'est très difficile mais très guérisseur », assure-t-il. Son secret : « toutes les fois où j’ai pu dire à mon entourage que ça n’allait pas bien, j’ai rencontré beaucoup d’empathie et cela créé des conversations, des discussions où je me rendais compte que l’autre n’était pas mieux que moi ». Pour lui, qui dénonce une société de « dictature de la performance et du bonheur forcé où l'on est tous obligé de dire qu'on va bien »,« on peut guérir ensemble, c’est presque impossible de le faire tout seul ». Avec sun septième album bientôt dans les bacs, Corneille a su montrer à tous qu’il était possible de remonter la pente.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article