La nouvelle du décès de l’artiste est tombée, très tard dans la nuit de dimanche à lundi, avec un soupçon d’une symphonie inachevée. Comoé Jean-Pierre alias Gun Morgan, l’une des stars de la musique moderne ivoirienne de la décennie glorieuse des années 1980 est passé de vie à trépas, aux environs de 3h du matin, dans un établissement hospitalier de référence d’Abidjan.
Si la nouvelle de la disparition de l’artiste a ému plus d’un, via les réseaux sociaux, il n’en demeure pas moins pour les observateurs du microcosme de showbiz ivoirien que Gun Morgan, septuagénaire émergent, avait entamé une lente agonie depuis près de vingt ans. Entre déboires conjugaux et familiaux, errance créatrice et déchéance morale et physique.
Ce qui, du reste, est coutumier du monde artistique. Sans vouloir entacher la mémoire de celui qui, dès les années 1970, sous l’ombre tutélaire de ses tantes de stars marqua la musique ivoirienne moderne de son empreinte entre éclectisme musical et excentricité vestimentaire, sans compter un enjouement débonnaire pour le noceur invétéré qu’il fut, il convient d’arguer que Gun Morgan ne laissait personne indifférent. Mieux, il (aimait) choquer.
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