Sentiment Moko ! Qui ne se souvient pas de cette
chanson qui a fait danser toute la nation ivoirienne ? Son auteur DJ
Caloudji était l’invité de l’émission Peopl’Emik de La 3 ce lundi 27 juillet
2020.
Au cours de cette émission, l’artiste coupé-décalé est
revenu sur le début de sa carrière. A l’écouter, il était grand danseur mais il
n’a jamais eu le projet de faire de la musique. Ce sont donc les clients et le
propriétaire du maquis dans lequel il officiait qui l’ont encouragé à rentrer
en studio.
« Je ne voulais
pas du tout chanter. Comme j’animais dans un maquis bien connu et que le
mouvement coupé-décalé avait commencé à prendre, les clients, mon boss sont
venus me demander de faire comme les autres. La première fois qu’on m’a dit d’aller
demander prix de studio j’ai fuis. Après mon patron a insisté et je suis rentré
en studio chez Koudou Athanase. J’avais déjà mes beat, mes vinyles et j’ai fait
appel à DJ Arsenal… », a-t-il rappelé.
Quand le titre sort du studio, ça explose et l’artiste
connaît un succès phénoménal. En dépit de tout, DJ Caloudji confie que la
fortune n’a pas suivi.
« Le son a vraiment donné. Je tournais beaucoup mais il n’y avait
rien. Avant les cachets c’était pas comme maintenant. En Côte d’Ivoire c’était
les cent mille, les cent cinquante mille et puis le manager à 30%. Mon plus
gros cachet je l’ai eu en Afrique central et c’était un million »,
a-t-il révélé.
Par ailleurs invité par l’animateur Yves Aymard à donner son
classement des trois meilleurs faiseurs de coupé-décalé de tous les temps, l’auteur
de Sentiment moko cite par ordre de mérite sont « Bebi Philip, DJ Mix et DJ Léo ».
Ignorant ainsi royalement DJ Arafat et Serge Beynaud qui se
disputaient le leadership du coupé-décalé.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article