Derrière les Ray Ban Aviator, sous le vernis à ongles noir, une veuve éplorée. Le 9 décembre 2017, sous la nef de l'église de la Madeleine, la France s'émeut de cette femme digne, entourée de ses deux filles de 13 et 9 ans. Laeticia Hallyday traverse les funérailles de son mari sans s'effondrer. Elle reste debout devant Matthieu Chedid, Maxime Nucci, Yarol Poupaud et Robin Le Mesurier, reprenant les tubes de Johnny à la guitare acoustique. Tient bon face aux étreintes des Macron, des Sarkozy et des «Hollande». Ses plus proches amis, Line Renaud, Hélène Darroze et Jean Reno, ne viendront pas à la rescousse. Pas besoin.
Ce samedi de décembre, Laeticia Hallyday impose son statut d'épouse dévouée et de mère modèle. Derrière leur télé, les Français sont fans. Regrettent presque de s'être moqués de la mièvre Laeticia Boudou à frisettes, épousée à la va-vite en 1996 ; pire, d'avoir cru à cette grossière histoire de la gentille infirmière et du «sugar daddy». Johnny est mort, vive Laeticia, lit-on en filigrane, malgré les zones d'ombre (Laura Smet et David Hallyday n'ont pas descendu les Champs-Élysées avec leur belle-mère, ils n'ont pas non plus partagé son jet privé pour aller à Saint-Barth), quelques semaines avant l'ouverture du testament du chanteur.
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